La migraine
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La migraine

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1008

migraineLa migraine est une forme particulière de mal de tête (céphalée). Elle se manifeste par crises qui peuvent durer de quelques heures à quelques jours. La fréquence des crises est très variable d’une personne à l’autre, pouvant aller de plusieurs crises par semaine à une crise par an ou moins.

La migraine se distingue du mal de tête « ordinaire », notamment par sa durée, son intensité et par différents autres symptômes. Ainsi, une crise de migraine commence souvent par une douleur ressentie d’un seul côté de la tête ou localisée près d’un oeil. La douleur est souvent perçue comme des pulsations dans la boîte crânienne, et elle est aggravée par la lumière et le bruit (et parfois les odeurs). La migraine peut aussi s’accompagner de nausées et de vomissements.

Particularité surprenante, dans 10 % à 30 % des cas, les crises de migraine sont précédées de manifestations physiologiques qu’on regroupe sous le nom d’aura. Les auras sont essentiellement des troubles visuels qui peuvent prendre la forme d’éclairs lumineux, de lignes aux couleurs vives ou d’une perte de vue temporaire. Ces symptômes disparaissent en moins d’une heure. Survient alors le mal de tête.

Prévalence

La migraine touche environ 12 % des adultes, les femmes étant 3 fois plus touchées que les hommes39. Une étude récente a révélé que 26 % des femmes canadiennes étaient migraineuses38, la fréquence des crises étant très variable. La migraine est également répandue chez les enfants et les adolescents (5 % à 10 %), chez qui elle est souvent sous-diagnostiqué. Selon Uptodate, dans la population générale, 17% des femmes et 6% des hommes souffrent de migraine. Chez les 30-39 ans, ce serait 24% des femmes et 7% des hommes.

Évolution

La fréquence des crises de migraine varie beaucoup d’un individu à l’autre. Certaines personnes en ont quelques-unes par année, tandis que d’autres en ont 3 ou 4 par mois. Dans certains cas, les crises peuvent survenir plusieurs fois par semaine, mais rarement chaque jour.

Les premières crises apparaissent habituellement durant l’enfance ou le jeune âge adulte. Au-delà de 40 ans, les migraines se font plus rares et elles disparaissent souvent après 50 ans.

Les mécanismes de la migraine

On ignore pourquoi certaines personnes ont des maux de tête, des céphalées de tension(engendrées par la tension nerveuse ou l'anxiété) ou des migraines et pourquoi d’autres n’en ont tout simplement jamais, même si elles sont exposées aux mêmes déclencheurs.

Des années 1960 à 1990, on a cru que les migraines étaient essentiellement causées par des changements vasculaires : un resserrement des vaisseaux sanguins (vasoconstriction) qui entourent le cerveau, suivi d’un gonflement (vasodilatation). Or, des recherches menées par la suite montrent que l’origine de la migraine est beaucoup plus complexe. En effet, c’est toute une cascade de réactions dans le système nerveux qui provoquerait cet intense mal de tête. On a récemment découvert un mécanisme neurologique permettant d’expliquer pourquoi la lumière exacerbe la douleur de la migraine tandis que l’obscurité la calme33.Ces réactions en chaîne ont des effets non seulement sur les vaisseaux sanguins, mais aussi sur l’inflammation, les neurotransmetteurs et d’autres éléments.

Faute de comprendre à fond les mécanismes de la migraine, on en connaît tout de même de mieux en mieux les éléments déclencheurs (voir Facteurs de risque) et les moyens de la combattre.

Ai-je la migraine ou une céphalée de tension?

Les céphalées de tension sont des maux de tête qui se traduisent par une sensation deserrement sur le front et les tempes. Il ne s’agit pas de migraines. Les personnes qui ont des céphalées de tension ponctuelles demeurent globalement peu incommodées par leur mal de tête. D’ailleurs, elles consultent rarement un médecin pour cette raison. La céphalée de tension ponctuelle ou chronique est souvent engendrée par la tension nerveuse ou l’anxiété. Elle ne provoque ni nausées ni vomissements.

Complications

Même si les douleurs qu’elles provoquent sont très intenses, les crises de migraine n’ont pas de conséquences immédiates sur la santé. Cependant, des études récentes ont montré que la migraine, particulièrement celle accompagnée d’aura, est associée à long terme à un risque accru de troubles cardiovasculaires41,42. Le risque d’infarctus du myocarde serait ainsi multiplié par 2 chez les migraineux. Les mécanismes ne sont pas encore bien compris. Il est donc important d’adopter une bonne hygiène de vie pour réduire le risque cardiovasculaire : ne pas fumer, bien s’alimenter et faire du sport régulièrement.

De plus, la migraine peut considérablement altérer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. C’est aussi une cause importante d’absentéisme à l’école et au travail. D’où l’importance de consulter un médecin pour trouver un traitement efficace.

Les symptômes de la migraine

Dans la plupart des cas, la crise de migraine survient sans signes précurseurs. Chez certaines personnes, toutefois, la crise est précédée d’une aura ou de quelques signes précurseurs, qui varient d’une personne à l’autre. Une même personne peut avoir des crises sans aura, et d’autres avec aura.

L’aura

Ce phénomène de nature neurologique dure de 5 à 60 minutes, puis le mal de tête apparaît. La personne sait donc à l’avance que, dans quelques minutes, elle aura très mal à la tête. Toutefois, il arrive aussi que l’aura ne soit pas suivie de migraine. L’aura peut se manifester de différentes façons.

  • Des effets visuels : des éclairs lumineux, des lignes de couleurs vives, un dédoublement de la vue;
  • Une perte de vision temporaire d’un oeil ou des deux yeux;
  • Des engourdissements dans le visage, sur la langue ou dans un membre;
  • Plus rarement, une faiblesse importante d’un seul côté du corps, qui s’apparente à une paralysie (nommée dans ce cas migraine hémiplégique);
  • Des difficultés d’élocution.

Les signes précurseurs courants

Ils précèdent le mal de tête de quelques heures à 2 jours. Voici les plus courants.

  • De la fatigue;
  • Une raideur au cou;
  • Des fringales;
  • Des émotions à fleur de peau;
  • Une sensibilité accrue au bruit, à la lumière et aux odeurs.

Les principaux symptômes

Voici les principaux symptômes de la crise migraineuse. En général, ils durent de 4 à 72 heures.

  • Un mal de tête plus intense et plus durable que les maux de tête ordinaires;
  • Une douleur localisée, souvent concentrée d’un côté de la tête;
  • Une douleur lancinante, des élancements, des pulsations;
  • Des nausées et des vomissements (souvent);
  • Des troubles de la vision (une vue brouillée, des points noirs);
  • Une sensation de froid ou des sueurs;
  • Une sensibilité accrue au bruit et à la lumière (photophobie), qui oblige souvent à s’isoler dans une pièce calme et sombre.

Remarque. Le mal de tête est souvent suivi de fatigue, d’une difficulté à se concentrer et parfois d’un sentiment d’euphorie.

Attention à certains symptômes

Il est recommandé de voir un médecin :

  • s’il s’agit d’un premier mal de tête intense;
  • en cas de mal de tête très différent des migraines habituelles ou desymptômes inhabituels (évanouissement, perte de vision, difficulté à marcher ou à parler);
  • lorsque les migraines sont de plus en plus douloureuses;
  • lorsqu’elles sont déclenchées par l’exercice physique, les relations sexuelles, le fait d’éternuer ou de tousser (notez qu’il est normal qu’une migraine déjà présente s’intensifie durant ces activités);
  • lorsque les maux de tête surviennent à la suite d'une blessure à la tête.

Les personnes à risque et les facteurs de risque de la migraine

Personnes à risque

  • Les femmes. Les migraines touchent presque 3 fois plus de femmes que d’hommes. Les deux tiers des femmes touchées par cette maladie en souffrent davantage pendant leurs menstruations. Les fluctuations hormonales, et plus particulièrement la chute des hormones sexuelles à la fin du cycle menstruel, peuvent contribuer à déclencher les crises.

Remarques :

  • Au cours d’une grossesse, les migraines ont tendance à diminuer en intensité à partir du second trimestre;
  • Les crises de migraine sont plus importantes à partir de la puberté et elles disparaissent souvent à la ménopause. Par ailleurs, chez certaines femmes, les migraines apparaissent à la ménopause;
  • Les gens dont les parents souffrent ou ont souffert de migraines, surtout dans le cas de la migraine avec aura (le risque est multiplié par 4)40;
  • Les personnes ayant hérité d’une déficience sur un gène, qui prédispose à la migraine hémiplégique. Cette forme familiale de migraine héréditaire est rare. Elle est caractérisée par des paralysies prolongées d’une seule partie du corps.

Facteurs de risque

Les facteurs suivants sont connus pour déclencher des crises de migraine. Ils varient d’une personne à l'autre. Chaque personne devrait apprendre à reconnaître les éléments qui provoquent sa migraine, pour les éviter autant que possible.

Les déclencheurs d’origine non alimentaire

Différents facteurs d’ordre personnel ou environnemental ont été identifiés comme des déclencheurs par les gens qui souffrent de migraine. En voici quelques-uns.

  • Le stress;
  • Relaxer après une période de stress (migraine survenant au début des vacances, par exemple);
  • La faim, jeûner ou sauter des repas;
  • Une modification des habitudes de sommeil (dormir plus tard que d’habitude, par exemple);
  • Une modification de la pression atmosphérique;
  • La lumière vive ou les bruits forts;
  • Faire trop ou pas assez d’exercice physique;
  • Le parfum, la fumée de cigarette ou des odeurs inhabituelles;
  • Divers médicaments, dont les analgésiques utilisés trop fréquemment et les contraceptifs oraux, dans certains cas.

Les déclencheurs d’origine alimentaire

Environ 15 % à 20 % des gens qui souffrent de migraine indiquent que certains aliments sont à la source de leurs crises. Les aliments les plus souvent cités sont les suivants :

  • L’alcool, plus particulièrement le vin rouge et la bière;
  • La caféine (ou le manque de caféine);
  • Les fromages vieillis;
  • Le chocolat;
  • Le yogourt;
  • Les aliments fermentés ou marinés;
  • Le glutamate monosodique;
  • L’aspartame.

Évidemment, le fait de mieux connaître les aliments qui déclenchent la migraine constitue une façon naturelle et logique de réduire la fréquence des crises. Par contre, cette approche demande plus d’efforts et de discipline, notamment parce qu’il faut découvrir les aliments problématiques. Pour ce faire, le fait de tenir un journal des migraines est certainement un bon point de départ (voir section Prévention). Il peut également être utile de consulter un spécialiste de la nutrition.

La prévention de la migraine

Mesures préventives de base

Le but des actions préventives est de :

  • réduire l’intensité et la fréquence des crises de migraine et parfois même, les éliminer;
  • améliorer la qualité de vie des personnes qui ont des migraines importantes;
  • réduire les besoins en médicaments.

Tenir un journal des migraines

Pour prévenir la migraine de façon naturelle, la première étape qui s’impose est de découvrir le ou les éléments qui déclenchent les crises. Pour ce faire, on recommande de tenir un « journal des migraines » où l’on consignera les circonstances entourant l’arrivée de chaque migraine. Il faudra noter tous les aliments consommés, les symptômes, sa situation psychologique (stress, relaxation après le stress, etc.), les conditions extérieures (lumière vive, bruits, etc.). Consigner aussi toute autre information qui semble pertinente.

Il peut aussi être très utile de noter les petits symptômes, même s’ils semblent anodins, qui précèdent la crise de migraine. En effet, il est plus facile de combattre la migraine si on agit dès l’apparition des symptômes précurseurs.

En découvrant les produits ou les situations qui déclenchent la migraine, beaucoup de gens réussissent à réduire ou à éliminer presque complètement les crises.

Adapter son mode de vie

Le journal aidera à faire les changements nécessaires. Pour bien des migraineux, il est très profitable de réduire son stress, de ne pas sauter de repas, de faire de l’exercice physique et d’avoir des heures de sommeil suffisantes (au moins 6 à 8 heures par nuit) et régulières (se lever et se coucher à la même heure, autant la semaine que la fin de semaine).

Les traitements médicaux pour la migraine

Médicaments en prévention

Les médicaments dits « prophylactiques » ne guérissent pas la migraine mais ils ont pour but de diminuer l’intensité et la fréquence des crises. Ils constituent un traitement de fond et doivent généralement être pris chaque jour. L’effet préventif peut prendre de 2 à 3 mois avant de se manifester.

Ces médicaments ne sont habituellement prescrits qu’aux gens qui souffrent de migraines de façon fréquente (3 crises ou plus par mois) et dont les activités sont suffisamment perturbées pour justifier une médication. Mais il n’y a pas vraiment de règle établie : l’instauration du traitement se discute au cas par cas avec le médecin. Il faut savoir que certains médicaments ont des effets indésirables et que leur efficacité à long terme n’est pas garantie. Toutefois, pour les personnes souffrant de migraines graves et fréquentes, les médicaments prophylactiques peuvent être une bénédiction.

Les médicaments les plus couramment prescrits sont les suivants :

  • Les bêtabloquants, par exemple, le propranolol (Inderal®) et le timolol (Timol®). En dehors des migraines, ces médicaments sont couramment utilisés pour traiter l’hypertension et les troubles cardiovasculaires. D’autres anti-hypertenseurs, comme le lisinopril (Zestril), peuvent aussi être efficaces. (cf Mayo);
  • Les inhibiteurs calciques, en particulier la flunarizine;
  • Les anticonvulsivants (comme le valproate, le topiramate, la gabapentine), qui peuvent toutefois engendrer d’importants effets indésirables à forte dose (nausées, vomissements, diarrhée...);
  • Les antidépresseurs tricycliques à faible dose (amitriptyline). D’autres antidépresseurs, comme la venlaflaxine (Effexor), sont aussi utilisés. (cf Mayo);
  • La vitamine B2 (riboflavine) pour combler certains manques des cellules cérébrales chez les personnes souffrant de migraines fréquentes;
  • L’hormonothérapie substitutive (oestrogènes en gel), pour les femmes en âge de procréer et dont les migraines sont liées aux fluctuations hormonales durant le cycle menstruel.

Remarque

Le Botox®, une toxine bactérienne surtout utilisée pour atténuer les rides, peut aussi aider au relâchement des muscles tendus de la tête et du cou. En octobre 2010, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé l’usage d’injections de Botox pour le traitement préventif desmigraines chroniques34. Cette indication concerne les rares cas où les migraines se manifestent au moins 15 jours par mois. Cependant, l’effet thérapeutique du Botox® est faible lorsqu’on le compare à celui d’un placebo. En effet, selon 2 études menées auprès de 1 384 sujets (en partie financées par le fabricant de Botox®)35-37, un traitement placebo raccourcirait la durée des migraines de 6,2 jours par mois; le Botox®, de 8,2 jours.

Il est important de discuter avec son médecin des risques potentiels liés au Botox®, qui doit être administré tous les 3 mois. Les autorités sanitaires du Canada et de la France étudient la possibilité d’approuver cette indication thérapeutique. Les médecins peuvent néanmoins l’utiliser de façon off-label, c’est-à-dire pour un « usage non prévu ».

Traitements en cas de crise

Il n’existe pas de traitement permettant de guérir la migraine. Les crises doivent être traitées par des antidouleurs lorsqu’elles surviennent. Tous les médicaments, quels qu’ils soient, seront plus efficaces pour soulager la douleur si on les utilise dès l’apparition des signes précurseurs de la migraine, ou dès le début du mal de tête s’il n’y a pas de signes précurseurs.

Les gens qui ne subissent que quelques crises de migraine par année peuvent sans doute consommer des médicaments à l’occasion sans trop s’inquiéter. La situation est différente pour ceux qui souffrent de migraines fréquentes. En effet, de nombreuses études indiquent que, d’une part, les médicaments peuvent perdre leur efficacité si on en consomme une grande quantité et, d’autre part, qu’ils peuvent même entraîner une augmentation de la fréquence des migraines. Il est important de consulter votre médecin si vous prenez un antidouleur plus de 10 à 15 jours par mois, car il existe un risque de céphalées par abus de médicaments (les céphalées « rebond »). Les gens qui ont des crises de migraine fréquentes ont donc intérêt à privilégier une approche préventivepour diminuer leurs symptômes.

Médicaments en vente libre

L’acide acétylsalicylique (aspirine), l’acétaminophène (Tylenol®) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens en vente libre (ibuprofène, Advil®, Motrin®, etc.) seront souvent suffisants pour casser une crise de migraine légère si on les prend dès l’apparition des premiers symptômes. Certaines préparations ont été spécifiquement conçues pour soulager les migraines. C’est le cas des Liqui-Gels Advil® (et Liqui-Gels Advil Extra-Fort®), qui contiennent une forme solubilisée d’ibuprofène, à effet un peu plus rapide.

Attention. Consommés régulièrement, les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent irriter l’estomac et causer des ulcères. Informez-vous auprès du pharmacien ou de votre médecin.

Certains médicaments renferment une combinaison de molécules à effet antidouleur. C’est le cas du Tylénol Ultra-Efficace®, qui contient un mélange d’acétaminophène (500 mg par comprimé) et de caféine (65 mg).

Médicaments sur ordonnance

Si les médicaments en vente libre ne suffisent pas, les médecins peuvent proposer une vaste gamme de produits plus puissants, selon le cas et la tolérance personnelle.

  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens. Le médecin peut prescrire des anti-inflammatoires plus puissants, comme le naproxène, le diclofénac ou le kétorolac. Cependant, ces médicaments ne sont probablement pas plus efficaces que l’ibuprofène, à dose équivalente;
  • Triptans. Cette classe de médicaments est très efficace en cas d’échec des antidouleurs classiques. Le sumatriptan (Imitrex®) a été le premier médicament de cette classe. Depuis, d’autres triptans ont fait leur apparition sur le marché : l’almotriptan (Axert®), l’élétriptan (Relpax®), le frovatriptan (Frova®), le naratriptan (Amerge®), le rizatriptan (Maxalt®) et le zolmitriptan (Zomig®). Ces molécules de synthèse miment l’action de la sérotonine et provoquent la constriction des vaisseaux sanguins. Certains sont sous forme de vaporisateurs nasaux, d’autres sous forme de comprimés à avaler ou à dissolution orale. L’Imitrex® est aussi disponible en dispositif auto-injectable;
     
    Les triptans sont généralement bien tolérés et efficaces même lorsque la crise a commencé. Chez certaines personnes, ils peuvent toutefois provoquer des nausées, des étourdissements, de la faiblesse musculaire et, très rarement, des problèmes cardiovasculaires. Il est parfois nécessaire d’en essayer plusieurs avant d’en trouver un qui convienne;
  • Ergotamine. L’ergotamine combinée ou non à la caféine (Ergomar®, Cafergot®), sous forme de comprimés, est aussi prescrite pour aider à diminuer les douleurs. Elle est moins efficace que les triptans et peut causer des nausées et des vomissements. On trouve aussi de la dihydroergotamine (Migranal®), un dérivé de l’ergotamine qui provoque moins d’effets indésirables et qui s’administre par vaporisateur nasal;
  • Antinauséeux. Pour les migraines qui s’accompagnent de fortes nausées, le métoclopramide ou le prochlorpérazine peuvent aider à soulager ce symptôme. On y a parfois recours en milieu hospitalier, par voie intraveineuse, pour traiter des migraines résistantes;
  • Butalbital et autres analgésiques. Pour un effet analgésique plus puissant que ceux trouvés en vente libre, il y a entre autres le Fiorinal®, qui contient du butalbital (un sédatif), de l’acide acétylsalicylique et de la caféine. Ils tendent à être délaissés au profit d’autres médicaments plus efficaces.

Opiacés. Leur usage est déconseillé, car ils n’ont pas fait preuve de leur efficacité et ils comportent un risque de dépendance.

Conseils en cas de crise

  • S’allonger dans une pièce sombre et calme;
  • Mettre une compresse froide sur son front;
  • Se masser le cuir chevelu;
  • Exercer une pression sur ses tempes.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

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