La dysfonction sexuelle masculine
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La dysfonction sexuelle masculine

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1269

Dysfonction sexuelle masculineLes dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.

Quel que soit le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est lié à une atteinte physique de ce qui est psychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont autant d'importance que les manifestations physiques.

Principales formes de dysfonction sexuelle masculine

Dysfonction érectile. On peut diagnostiquer une dysfonction érectile lorsque s'installe uneincapacité répétée d'avoir une érection ou de la maintenir suffisament durant le coït. Elle ne doit pas être confondue avec la panne d'érection isolée ou occasionnelle qui, bien que souvent vécue de manière gênanteest banale et peut se produire chez n’importe quel homme en bonne santé physique et psychique. La grande majorité des hommes connaissent un jour ou l'autre de telles périodes sans que leur vie ou celle de leur partenaire n'en soit pour autant perturbée. La dysfonction érectile touche environ 20 % des hommes âgés de 50 ans à 59 ans, une proportion augmentant avec l'âge et la survenue de maladies avec l’avancée en âge. Il n'en demeure pas moins qu'un homme en bonne santé peut demeurer actif sexuellement toute sa vie.

Baisse du désir. La panne du désir sexuel touche tout autant les hommes que les femmes. Une multiplicité de facteurs peut nuire au désir. Les hormones, les médicaments, l’état de santé, la dépression, l’anxiété, la relation de couple, la culture, les valeurs, la situation économique et le contexte social en sont quelques-uns. En fait, un véritable trouble du désir est diagnostiqué lorsque la baisse de libido survient sans raison apparente et persiste dans le temps. Les facteurs impliqués dans la dysfonction érectile peuvent aussi altérer le goût pour l'activité sexuelle.

Éjaculation précoce. On peut diagnostiquer ce trouble sexuel lorsque, de manière systématique et incontrôlée, l'homme éjacule très rapidement, avant qu’il ne le souhaite, et cela de manière systématique, parfois même avant d'avoir pénétré sa ou son partenaire. Le phénomène peut aussi être présent ou non lors de la masturbation. Encore une fois, cette situation peut se présenter à l'occasion chez un homme normal et en bonne santé; il arrive à la plupart des hommes, un jour ou l'autre, d'éjaculer rapidement, bien avant le moment où ils l'auraient souhaité. Chez un homme souffrant d’éjaculation précoce, le phénomène n'est pas occasionnel, il constitue une constante. Ce trouble sexuel toucherait environ le tiers des hommes, ce qui en fait le trouble sexuel le plus fréquent1.

L’éjaculation retardée ou anéjaculation. L'homme qui en est atteint éprouve de la difficulté à éjaculer, y parvient seulement si le coït est très long ou bien encore, il n’arrive jamais à éjaculer (anéjaculation). La fréquence de ce trouble est en augmentation. Il peut être dû à des problèmes de santé (diabète, maladie neurologique…), ou bien à la prise de certains médicaments, en particulier les antidépresseurs. Dans d’autres cas, il est lié à une retenue psychique, un manque de lâcher prise ou encore à la surconsommation d’images X entraînant l’excitation à monter d’une manière particulière ne se retrouvant pas dans une relation de couple.

L’évolution de la sexualité avec l’âge

Il peut être rassurant de savoir que, pour la majorité des gens, tous les mécanismes physiologiques pour atteindre la satisfaction sexuelle sont présents à tout âge. peu importe l'âge. De plus, être actif sexuellement contribue à une bonne santé physique, ce qui augmente la longévité et entretient le bon fonctionnement sexuel. Cependant, les couples traversent parfois une période d'ajustement aux abords de la retraite les amènent à adapter leur sexualité. Avoir des attentes irréalistes de performance sexuelle peut entraver cette adaptation. Il est normal qu'avec l'âge, une évolution se produise : l’érection peut être plus lente à survenir et moins rigide ; et que l'excitation sexuelle survenant plus lentement demande une stimulation plus directe de la part de la (ou du) partenaire.

États ou situations à l'origine des dysfonctions sexuelles

Parmi les principales :

Problèmes de santé physique. Plusieurs problèmes de santé peuvent être à l’origine d’unedysfonction érectile et, parfois, d’une libido plus faible.

  • Diabète : l'excès de glucose dans le sang porte atteinte aux mécanismes de l'érection;
  • Troubles cardiaques ou athérosclérose (formation de plaques sur la paroi des artères, qui rétrécit leur diamètre);
  • Hypertension artérielle;
  • Embonpoint ou obésité;
  • Maladie neurologique chronique (maladie de Parkinson, sclérose en plaques, etc.);
  • Dépression;
  • Déficit androgénique : trouble hormonal entraînant une diminution des hormones dîtes androgènes (de la famille de la testostérone), hormones essentielles au fonctionnement du désir, de l’excitation, de l’érection.
  • Lésion à la moelle épinière à la suite d’un accident, selon l’endroit et la gravité de la lésion. Par exemple, une lésion à la hauteur du cou peut altérer l’érection liée au désir, mais préserver l’érection réflexe, liée à un centre réflexe situé au bas du dos.

Médicaments ou traitements. Certains traitements (contre l’hypertrophie bénigne de la prostate, par exemple) ou médicaments (certains antidépresseurs, antihistaminiques et médicaments contre l’hypertension artérielle, notamment) agissent sur la capacité à avoir une érection ou sur le désir sexuel.

Tabagisme, abus d'alcool ou de drogues. Ils peuvent contribuer à la dysfonction érectile ou aux difficultés d’éjaculation.

Difficultés dans le couple. Des conflits non réglés avec le ou la partenaire se répercutent souvent sur le désir d'entreprendre des rapports sexuels et de se laisser aller intimement avec sa (ou son) partenaire.

Une homosexualité latente ou non reconnue peut avoir des conséquences sur le déroulement des relations sexuelles.

Stress, dépression, anxiété. La tension nerveuse générée par des préoccupations (inquiétudes liées au travail, à la famille, aux difficultés financières, à l’histoire personnelle, etc.), l'anxiété et la dépression réduisent bien souvent l’énergie et le désir sexuel. Il peut aussi y avoir une appréhension vis-à-vis des relations sexuelles, en raison de mauvaises expériences antérieures ou de la peur de l'échec, appelée anxiété de performance.

En cas d’éjaculation précoce. Son origine implique souvent un ensemble de facteurs, dont le facteur essentiel est le manque d’apprentissage des habiletés nécessaires à retarder l’éjaculation. D’autres facteurs sont sans doute en cause, la génétique, une hypersensibilité du gland du pénis, de l’anxiété reliée à la performance sexuelle ou des difficultés relationnelles avec la ou le partenaire.

Les symptômes des dysfonctions sexuelles masculines

Dysfonction érectile

  • Incapacité ou difficulté constante d'avoir une érection;
  • Érection insuffisamment ferme pour permettre la pénétration;
  • Incapacité de maintenir une érection après la pénétration.

Baisse du désir

  • Disparition inexpliquée et prolongée du désir sexuel;
  • Parfois, répulsion systématique à l'égard des activités sexuelles. Dans ce cas, il s’agit plutôt d’un blocage sexuel que d’une perte de désir sexuel.

Éjaculation précoce

  • Éjaculation survenant après très peu de stimulation, parfois même avant la pénétration;
  • Éjaculation qui survient systématiquement ou presque 1 minute ou moins après la pénétration; (on peut encore parler d’éjaculation précoce lorsque le rapport sexuel dure moins de 3 minutes après la pénétration)
  • Incapacité à retarder l’éjaculation.

Les personnes à risque, les facteurs de risque et la prévention du dysfonctionnement sexuel masculin

Personnes à risque

Tous les hommes sont susceptibles de vivre au cours de leur vie une baisse de leur satisfaction sexuelle en raison de l’une ou l’autre des difficultés décrites dans cette fiche. Les hommes les plus à risque sont :

- Les hommes prenant des médicaments,
- Les hommes sédentaires (aucun exercice physique),
- Les hommes consommant du tabac (catastrophique pour l’érection), un excès d’alcool ou d’autres drogues.
- Les hommes souffrant de diabète,
- Les hommes souffrant d’une maladie neurologique,
- Les hommes souffrant d’excès de cholestérol,
- Les hommes souffrant d’hypertension artérielle,
- Les hommes ayant subi un accident au niveau du petit bassin.
- Les hommes plus âgés, car ils sont plus à risque d’avoir des maladies ou des médicaments, ce n’est pas l’âge en lui-même qui est nocif.
- Les hommes ayant une relation de couple difficile,
- Les hommes manquant de confiance en eux,
- Les hommes souffrant d’anxiété ou de dépression,
- Les hommes ayant une alimentation déséquililbrée (peu de fruits et légumes, trop de graisses et de sucres),
- Les hommes en situation de surpoids ou d’obésité.

Facteurs de risque

Voir la liste des causes possibles plus haut.

Préventions

Mesures préventives de base

Les dysfonctions sexuelles étant souvent causées par une mauvaise circulation artérielle, il est important de limiter les facteurs de risque des troubles cardiovasculaires, entre autres en veillant à maintenir de bons taux de lipides dans le sang (voir nos conseils dans la fiche Hypercholestérolémie). De la même manière, les hommes qui souffrent d'hypertension artérielle devraient se faire traiter, tandis que ceux qui ont le diabète devraient veiller à maintenir leur glycémie aussi près que possible de la normale.

Se maintenir en bonne santé permet de mettre toutes les chances de son côté d'avoir des relations sexuelles satisfaisantes.

  • Limiter la consommation d'alcool;
  • Cesser de fumer (voir notre fiche Tabagisme);
  • Faire de l'exercice régulièrement;
  • Garder un poids correct;
  • Améliorer sa capacité à combattre le stress;
  • Dormir suffisamment;
  • Soigner au besoin une dépression ou de l'anxiété;
  • Puisque les relations sexuelles sont reliées non seulement à des facteurs physiques, mais aussi psychologiques, toute personne qui souhaite agir en prévention se doit de ne pas exclure les facteurs de santé émotive et relationnelle. Ainsi, une sexothérapie pourrait être indiquée en cas d'inquiétudes ou de malaises persistants. Demander l'avis d'un médecin au besoin.

Pour en savoir plus sur les diverses façons d’enrichir sa sexualité, consultez notre section Sexualité. Vous y trouverez notamment une entrevue avec la sexologue Sylviane Larose : Mettez-y du piquant : sortez du lit!

Les traitements médicaux des dysfonctions sexuelles

Important. Si une dysfonction érectile se produit de façon répétée chez un homme de plus de 50 ans, il faut en parler à un médecin, car il pourrait être annonciateur d’un autre problème de santé à traiter (problème cardiaque, diabète mal contrôlé, etc.). En effet, les artères sexuelles étant de très petit diamètre, lorsqu’elles ont une largeur rétrécie, cela entraîne un trouble de l’érection (le sang n’arrive plus suffisamment dans le pénis) et l’on parle de symptôme sentinelle : deux ou trois ans plus tard, les artères du cerveau ou du cœur peuvent aussi se trouver rétrécies. C’est pourquoi un bilan cardiovasculaire est indispensable chez les hommes de plus de 50 ans présentant une difficulté d’érection répétée.

Dysfonction érectile

La plupart des hommes traités pour une dysfonction érectile parviennent à retrouver une sexualité satisfaisante. Pour ce faire, la ou les causes du dysfonctionnement ainsi que les facteurs de risque doivent être identifiés par un médecin.

En cas de maladie sous-jacente, celle-ci sera traitée, et l’homme recevra en parallèle un traitement pour améliorer sa fonction érectile.

Si la dysfonction n’est pas reliée à un problème de santé précis, son traitement peut inclure une amélioration des habitudes de vie (voir la section Prévention), une thérapie cognitivo-comportementale ou la consultation d’un sexologue (voir plus loin Sexothérapie) et, souvent, un traitement par des médicaments.

Thérapie cognitivo-comportementale

Cette approche de psychothérapie individuelle aide à explorer et à comprendre le problème en analysant notamment les cognitions, c’est-à-dire les pensées, les attentes et les croyances de la personne vis-à-vis de la sexualité. Ces pensées ont plusieurs influences : les expériences vécues, l’histoire familiale, les conventions sociales, etc. Par exemple, un homme peut craindre que la sexualité s’arrête avec l’âge, et croire qu’une expérience où il ne parvient pas à l’érection est un signe de déclin permanent. Il peut penser que sa femme s’éloigne de lui pour cette raison précise. Consulter un psychologue ou un sexologue familier avec cette approche (voir Sexothérapie ci-dessous).

Médicaments

Sildénafil (Viagra®) et autres IPDE-5. Depuis la fin des années 1990, les traitements de première intention des dysfonctions érectiles par voie orale est contredit l'administration par voie orale sont les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE-5) - sildénafil (Viagra®), vardénafil (Levitra®) et tadalafil (Cialis®) ou avanafil (Spedra®). Cette classe de médicaments disponibles uniquement sur ordonnance a pour effet de relaxer les muscles des artères du pénis. Cela accroît l’afflux de sang, et permet l’érection lorsqu’il y a stimulation sexuelle. Ainsi, les IPDE-5 ne sont pas des aphrodisiaques et la stimulation sexuelle est nécessaire pour que le médicament agisse. Il existe divers dosages et durées d’action. Par exemple, si la durée d’action est de 4 heures, on dispose d’une fenêtre d'action de 4 heures durant laquelle on peut avoir une ou plusieurs relations sexuelles (l’érection ne dure pas 4 heures). Ces médicaments sont efficaces dans 70 % des cas mais le sont moins en cas de maladie chronique comme le diabète.
Des contre-indications s’appliquent étant donné les possibilités d’interactions médicamenteuses. Se renseigner auprès de son médecin.

Traitement intraurétral. Dans les cas où les IPDE-5 sont inefficaces ou lorsque leur usage est contre-indiqué, le médecin peut prescrire des substances vasoactives (par exemple, l’alprostadil) que l’homme apprend à s'administrer lui-même dans l’urètre au bout du pénis 5 à 30 minutes avant l'activité sexuelle. Ces médicaments sont administrés sous la forme de mini-suppositoires à introduire dans le méat urinaire (dispositif Muse®)ou de crème (Vitaros®). C’est une alternative simple et intéressante pour les 30 % d’hommes chez qui les médicaments en comprimé sont inefficaces.

Injections péniennes (injections intracaverneuses). Ce traitement disponible uniquement sur ordonnance, depuis le début des années 1980, consiste à injecter un médicament (l'alprostadil) sur un côté du pénis. Ce médicaments agit en relâchant les muscles des artères du pénis, ce qui augmente l'afflux de sang en 5 à 20 minutes. Avec ce traitement, la rigidité du pénis est atteinte même en l'absence de stimulation sexuelle et dure environ 1 heure. Ce traitement est de plus en plus utilisé chez les hommes pour qui les traitement en comprimé, en crème ou en mini-suppositoire ne sont pas efficaces. Ce traitement est efficace chez 85 % des hommes, et il l’est la plupart du temps chez les hommes ne répondant pas au traitement par les médicaments en comprimés (Viagra® ou Sildenafil, Cialis®, Levitra®, Spedra®), en crème (Vitaros®), ou en mini-suppositoires (Muse®))

Testostérone. Si la dysfonction érectile est causée par de l’hypogonadisme (entraînant une baisse anormale de testostérone), donc que la production d’hormones sexuelles par les testicules est basse, un traitement hormonal à la testostérone peut être envisagé. Il n’est cependant efficace que dans un tiers des cas pour retrouver des érections fonctionnelles.

Dispositifs péniens. Lorsque les traitements précédents ne fonctionnent pas ou ne conviennent pas, on peut avoir recours à des dispositifs mécaniques. Les anneaux péniens dont le rôle est de resserrer la base du pénis pour maintenir une érection peuvent être efficaces sans les inconvénients des substances contenues dans les médicaments. Lorsque l’anneau pénien n’es pas suffisant, lapompe à dépression, encore appelée vacuum, crée un vide dans un cylindre placé autour du pénis, ce qui entraîne une érection maintenue par un anneau pénien élastique de compression glissé à la base du pénis.

Les implants péniens. Il existe également divers types d’implants péniens nécessitant une intervention chirurgicale afin d’implanter de manière permanente dans le pénis des tiges flexibles gonflables. C’est une solution extrêmement efficace lorsque les autres possibilités ne fonctionnent pas.

Baisse du désir

Devant une baisse de désir sexuel, la première chose à faire est un bilan de santé médical, pour dépister les facteurs de risque de trouble du désir, lister les médicaments pris, les interventions chirurgicales subies, les maladies chroniques présentes. En fonction de ce bilan, un traitement ou plusieurs traitements peuvent être mis en place. A côté des difficultés du désir liés à des problèmes médicaux, des problèmes psychiques peuvent être présents. Le traitement proposé consiste alors en un travail de thérapie personnelle ou de couple.

La thérapie classique consiste en un programme de consultations auprès d'un psychiatre, d'un psychologue ou d'un sexologue au cours desquelles on travaille à cerner les blocages, leurs peurs, les pensées dysfonctionnelles dans le but d'adopter les attitudes et comportements permettant de les surmonter. Voir Thérapie cognitivo-comportementale et Sexothérapie.

Éjaculation précoce

En cas d'éjaculation précoce, on a généralement recours aux services d'un médecin qui peut prescrire un médicament visant à retarder l’éjaculation. Il s’agit de la dapoxétine (Priligy®). C’est valable lorsque l’éjaculation est vraiment très rapide (moins de 1 minutes après la pénétration). En parallèle, il est utile de consulter un sexologue ou un psychologue qui utilisent des techniques de counseling et de thérapie comportementale. On fera pratiquer au sujet et à sa (ou son) partenaire diverses méthodes de relaxation et de maîtrise de soi, par exemple par des exercices respiratoiresvisant à diminuer la rapidité de la montée de l'excitation sexuelle et des exercices de détente musculaire.

Le médecin peut enseigner la technique du squeeze (compression du gland ou de la base du pénis), du stop and go ou la rééducation périnéale par les exercices de Kegel, une technique qui permet au sujet de repérer le « point de non-retour » et de contrôler le déclenchement du réflexe éjaculatoire.

L'emploi d’un préservatif ou d’une crème anesthésiante a pour effet de réduire la sensibilité du pénis, ce qui peut aider à retarder l'éjaculation. Dans le cas d’utilisation de crème anesthésiante, le port d’un préservatif conseillé afin de ne pas insensibiliser le vagin et de faciliter l'absorption de la crème.

Maladie de La Peyronie

Sexothérapie

Lorsqu'un médecin pense en accord avec son patient que des facteurs psychologiques sont impliqués dans l'un ou l'autre type de dysfonction sexuelle, il conseille généralement de consulter un sexologue. La plupart des sexologues travaillent en cabinet privé. Il peut s'agir de séances individuelles ou en couple. Ces séances pourront aider à calmer la frustration et les tensions ou conflits conjugaux engendrés par les difficultés vécues dans la vie sexuelle. Elles contribueront également à augmenter l'estime de soi, souvent malmenée dans de tels cas. On dénombre 5 principales approches en sexothérapie :

  • la thérapie cognitivo-comportementale, qui vise à briser le cercle vicieux des pensées négatives à l'égard de la sexualité en décelant ces pensées et en tentant de les désamorcer, ainsi qu’à modifier les comportements.
  • l'approche systémique, qui se penche sur l'interaction des conjoints et leur effet sur leur vie sexuelle;
  • l’approche analytique, qui tente de résoudre des conflits intérieurs à l'origine des problèmes sexuels en analysant l'imaginaire et les fantasmes érotiques;
  • l'approche existentielle, où on amène la personne à découvrir ses perceptions de ses difficultés sexuelles et à mieux se connaître;
  • l’approche sexocorporelle, qui tient compte des liens indissociables corps - émotions - intellect, et qui vise une sexualité satisfaisante tant sur le plan personnel que relationnel.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

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