La dysfonction sexuelle féminine
Devenez notre partenaire

La dysfonction sexuelle féminine

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1061

dysfonctions sexuelles fémininesLes dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant hommes que femmes, et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.

Peu importe le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est physiologique de ce qui estpsychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont au moins autant d'importance que les manifestations physiques.

Principales formes de dysfonction sexuelle chez la femme

  • Baisse du désir.Autant chez l'homme que chez la femme, le désir sexuel fluctue au cours de la vie. C'est tout à fait normal puisqu’il est un phénomène hautement complexe. Une baisse prolongée du désir sexuel peut avoir une incidence sur la psyché et l'estime de soi, et mettre les relations conjugales à rude épreuve. L’intensité du désir dépend grandement de la qualité de la relation de couple, de la santé physique, de la disposition d'esprit ou encore des événements qui jalonnent la vie (une grossesse, un deuil, etc.).
  • Difficulté ou incapacité à atteindre l’orgasme. Pendant l'orgasme, les muscles des organes sexuels entrent dans une série de contractions spasmodiques intenses et rapprochées. Bien qu'elles aient un désir sexuel normal et qu'elles aient un plaisir satisfaisant à la stimulation sexuelle, certaines femmes atteignent difficilement l'orgasme ou n'y parviennent pas. D’autres souhaitent ardemment atteindre l'orgasme simultané avec leur partenaire. Or, en réalité, rares sont les couples qui l'expérimentent, contrairement à ce que peuvent laisser espérer les scènes ou les films à caractère érotique.
  • Douleurs coïtales. Certaines femmes ressentent des douleurs durant le coït (pénétration) ou après celui-ci, que ce soit au vagin, au clitoris ou aux lèvres. Le terme « dyspareunie » est utilisé pour décrire ces douleurs. Les experts tendent à ne pas considérer les douleurs coïtales comme une dysfonction sexuelle en soi, mais plutôt comme un problème de douleurs chroniques qui, puisqu’il touche les organes génitaux, peut avoir un impact sur la vie sexuelle. Il arrive également que les muscles du vaginse contractent en un spasme douloureux au moment de la pénétration, une réaction appelée vaginisme.

Souvent, ces situations s’entremêlent. Par exemple, une perte de désir peut entraîner des douleurs durant les rapports sexuels, et ces dernières peuvent être la cause d'une incapacité à atteindre l'orgasme, voire d’une baisse de libido.

États ou situations à l'origine des dysfonctions sexuelles

Parmi les principales :

  • Difficultés dans le couple. Des conflits non réglés avec le ou la partenaire se répercutent souvent sur le désir d'entreprendre des rapports sexuels et de se laisser aller intimement avec son (ou sa) partenaire. Une homosexualité latente ou non reconnue peut avoir des conséquences sur le déroulement des relations sexuelles.
  • Stress, dépression, anxiété. La tension nerveuse générée par des préoccupations (cela inclut le fait de vouloir absolument plaire à son ou sa partenaire et le satisfaire), le stress, l'anxiété ou la dépression réduit généralement le désir sexuel et le laisser-aller.
  • Sévices sexuels. Les femmes ayant vécu des situations de sévices sexuels dans le passé rapportent souvent ressentir de vives douleurs durant les rapports sexuels.
  • Problèmes de santé qui touchent les organes génitaux ou connexes. Les femmes qui ont une vaginite, une infection urinaire, une infection transmise sexuellement ou une vestibulite (une inflammation des muqueuses qui entourent l'entrée du vagin) éprouvent des douleurs vaginales durant les rapports sexuels en raison de l'inconfort et de l'assèchement des muqueuses que ces affections provoquent. Les femmes atteintes d’endométriose ont souvent des douleurs au moment du coït. Le fait d'avoir une allergie à certains tissus utilisés dans la fabrication de sous-vêtements, au spermicide ou au latex des condoms peut aussi causer des douleurs.
  • Maladies chroniques ou prise de médicaments. Les maladies graves ou chroniques qui altèrent grandement l’énergie, l’état psychologique et les habitudes de vie (arthrite,cancer, douleurs chroniques, etc.) ont souvent des répercussions sur l'ardeur sexuelle. En outre, certains médicaments diminuent l'afflux de sang au clitoris et aux organes génitaux, ce qui rend plus difficile l'atteinte de l'orgasme. C’est le cas de certains médicaments contre la haute pression. Par ailleurs, d’autres médicaments assèchent la muqueuse vaginale chez certaines femmes : la pilule anticonceptionnelle, les antihistaminiques et les antidépresseurs.
  • Grossesse. La grossesse est loin d'être un obstacle à la vie sexuelle. Durant le premier trimestre de grossesse, le désir sexuel s'étiole chez plusieurs femmes, surtout si elles souffrent de nausées, de vomissements et de douleurs aux seins, ou encore si la grossesse les angoisse. À partir du second trimestre, le désir tend par contre à augmenter puisque la dilatation du vagin et du périnée ainsi que leur irrigation sanguine (meilleure qu'en temps normal) facilitent la stimulation sexuelle. L'augmentation de lalibido est également attribuable au fait que le taux d'hormones oestrogènes est plus élevé durant la grossesse. Avec l'arrivée imminente de bébé et les transformations du corps qui s'accentuent, le désir tend à diminuer de nouveau. Le désir sexuel fluctue également après l'accouchement, en fonction de plusieurs facteurs (Y a-t-il eu des complications durant l'accouchement? Une épisiotomie a-t-elle été pratiquée? L'enfant est-il en santé?, etc.). Par ailleurs, parce que l'accouchement diminue le tonus des muscles vaginaux qui collaborent à l'atteinte de l'orgasme, cela peut prendre quelques semaines avant de retrouver toutes ses capacités de jouissance.
  • Baisse des hormones sexuelles à la ménopause. Les hormones oestrogènes et latestostérone - les femmes produisent aussi de la testostérone, mais en moins grande quantité que les hommes - semblent jouer un rôle important dans le désir sexuel. Le passage à la ménopause, qu'il soit naturel ou provoqué chirurgicalement par une ablation des ovaires (ovariectomie), diminue la production de ces hormones. Chez certaines femmes, cela provoque une baisse de la libido. En outre, la disparition progressive des menstruations à la ménopause laisse place à une sécheresse des muqueuses vaginales et à une lubrification plus lente du vagin durant la stimulation sexuelle. Cela peut créer une irritation désagréable durant les rapports sexuels si rien n'est entrepris pour remédier à la situation.

Note. L'anorexie et l'absence de menstruations (aménorrhée) ont aussi pour effet de diminuer la production d'hormones par les ovaires, ce qui assèche les muqueuses vaginales.

Une nouvelle maladie à traiter?

Contrairement à la dysfonction érectile de l’homme, la dysfonction sexuelle de la femme n'a pas fait l'objet de nombreux essais cliniques. Au moment de rédiger cette fiche (août 2010), aucun médicament n’était disponible sur le marché pour stimuler spécifiquement le désir ou l’excitation sexuelle de la femme. Ce n'est qu’au cours des dernières années que les chercheurs (et les sociétés pharmaceutiques) se sont intéressés à trouver un « Viagra pour femmes ». Le flibanserin (Girosa®) est une molécule développée par la firme Boehringer Ingelhein pour stimuler la libido des femmes (seulement celles qui n’ont pas atteint la ménopause). Il n’a été approuvé dans aucun pays encore. En juin 2010, un comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a jugé son efficacité insuffisante pour la commercialiser8.

Les experts ne s'entendent pas entièrement sur la prévalence de la dysfonction sexuelle chez les femmes. Certains brandissent des résultats d'études qui donnent à penser que près de la moitié des femmes en souffriraient. D'autres mettent en doute la valeur de ces données en faisant remarquer qu'elles viennent de chercheurs désirant trouver de nouveaux débouchés lucratifs pour leurs molécules pharmaceutiques. Ils craignent la médicalisation inutile de troubles qui ne sont pas nécessairement d'ordre médical2.

 

Les symptômes et les personnes à risque​

Baisse du désir

  • Disparition inexpliquée et prolongée du désir sexuel ;
  • Parfois, répulsion systématique à l'égard des activités sexuelles.

Troubles orgasmiques

  • Incapacité systématique ou fréquente d'atteindre l'orgasme.

Douleurs coïtales

  • Douleur superficielle à l'entrée du vagin ;
  • Douleur profonde durant la pénétration ;
  • Certaines femmes ont des contractions douloureuses involontaires des muscles vaginaux durant la pénétration, un problème appelé vaginisme.

La prévention​

Mesures préventives de base

Mesures pour diminuer les risques de contracter diverses maladies et, par le fait même, les douleurs coïtales qu'elles provoquent

  • Avoir une bonne hygiène intime afin de prévenir la vaginite. Toutefois, ne pas abuser des douches vaginales. Pour en savoir plus, consulter notre fiche Vaginite ;
  • Se protéger contre les infections urinaires. S'essuyer de l'avant vers l'arrière après être allé à la selle, et uriner après une relation sexuelle. Voir notre fiche Infection urinaire ;
  • Se protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST) : syphilis, chlamydia, gonorrhée, etc. Porter un préservatif (condom) lors des rapports sexuels.

Conseils pour maintenir le désir sexuel et augmenter le plaisir

  • Maintenir une bonne communication avec le conjoint ou la conjointe ;
  • Mentionner explicitement à son (ou sa) partenaire quelles caresses précises font plaisir ;
  • Faire preuve d'imagination et de fantaisie ;
  • Après la ménopause, l'attitude et les attentes quant à la sexualité sont des facteurs probablement davantage déterminants pour la satisfaction sexuelle que le déclin des hormones. Il est tout à fait possible de maintenir une belle vitalité sexuelle en cultivant une attitude positive et ouverte.

Conseils pour éviter les douleurs associées à la sécheresse vaginale

  • Utiliser un produit lubrifiant ;
  • Prendre le temps d’éveiller le désir avant la pénétration pour augmenter la lubrification naturelle du vagin ;
  • Rester active sexuellement (ce qui inclut la masturbation) : cela améliore la lubrification du vagin et l'élasticité des tissus vaginaux.

Conseils en cas d'endométriose

  • Éviter les pénétrations trop profondes ;
  • Les douleurs sont souvent moindres lorsque les relations sexuelles ont lieu un peu avant l’ovulation (qui a lieu 2 semaines avant le début des menstruations). Se maintenir en bonne santé permet de mettre toutes les chances de son côté d'avoir des relations sexuelles satisfaisantes;
  • Limiter la consommation d'alcool ;
  • Cesser de fumer (voir notre fiche Tabagisme) ;
  • Faire de l'exercice régulièrement ;
  • Améliorer sa capacité à gérer le stress ;
  • Dormir suffisamment ;
  • Soigner au besoin une dépression ou de l'anxiété ;
  • Visiter son médecin régulièrement pour des tests de routine ;
  • Puisque les relations sexuelles sont reliées non seulement à des facteurs physiques, mais aussi psychologiques, toute personne qui souhaite agir en prévention se doit de ne pas exclure les facteurs de santé émotive et relationnelle. Ainsi, une sexothérapie pourrait être indiquée en cas d'inquiétudes ou de malaises persistants.

Pour en savoir plus sur les diverses façons d’enrichir sa sexualité, consultez notre section Sexualité. Vous y trouverez notamment une entrevue avec la sexologue Sylviane Larose :Mettez-y du piquant : sortez du lit!

Les traitements médicaux

Thérapie cognitivo-comportementale

Cette approche de psychothérapie individuelle aide à explorer et à comprendre la problématique en analysant les pensées, les attentes et les croyances de la personne vis-à-vis de la sexualité. Celles-ci vont dépendre des expériences vécues, de l’histoire familiale, des conventions sociales, etc. À titre d’exemples de croyances contraignantes : « le seul orgasme véritable est vaginal » ou « en me concentrant sur mon désir de jouir, j’atteindrai l’orgasme ». Cela crée des tensions internes qui, au contraire, diminuent la satisfaction sexuelle.

En cas de baisse de libido ou d’incapacité à atteindre l’orgasme, il s’agit de l’approche privilégiée. Elle peut aussi être utile en cas de douleurs coïtales, en complément à la physiothérapie. Consulter un psychologue ou un sexologue familier avec cette approche.

Physiothérapie : rééducation des muscles pelviens

En cas de douleurs coïtales ou de vaginisme, une rééducation des muscles du plancher pelvien (le périnée) est souvent très utile, voire nécessaire. On a souvent recours à la technique de larétroaction biologique, appelée biofeedback, pour aider la patiente à découvrir et à comprendre l'activité des muscles de son plancher pelvien. Une telle rééducation dure en général 3 ou 4 mois et comprend des séances de traitement en clinique et des exercices à la maison. Le traitement est suivi d’une réintégration progressive de la vie sexuelle.

Médicaments

Lorsque le dysfonctionnement est attribuable à un problème de santé qui touche les organes génitaux (vaginite, infection urinaire, infection transmise sexuellement, etc.), un traitement approprié est envisageable et contribue habituellement au retour d’une vie sexuelle épanouie.

Il faut aussi traiter convenablement une dépression ou des symptômes d’anxiété.

Consulter les fiches correspondantes à ces affections pour en savoir plus sur leur traitement.

Hormonothérapie

Les femmes qui choisissent l'hormonothérapie substitutive (qui redonne un taux d'oestrogènes similaire à ce qu'il était avant la ménopause) lorsqu'elles vivent les premiers symptômes de la ménopause voient diminuer ou même disparaître leurs symptômes, dont la sécheresse des muqueuses et la baisse du désir sexuel, propres à cette période de la vie.

Aux femmes souffrant d'une baisse de la libido liée à une insuffisance hormonale, le médecin pourrait également prescrire de la testostérone, mais on connaît mal les effets à long terme de ce type d'hormonothérapie et son usage demeure marginal et controversé.

Sexothérapie

Parfois, une approche multidisciplinaire, qui fait place à l'intervention d'un sexologue, permet de traiter plus efficacement les dysfonctionnements sexuels5-7. Au Québec, la plupart des sexologues travaillent en cabinet privé. Il peut s'agir de séances individuelles ou en couple. Ces séances pourront aider à calmer la frustration et les tensions ou conflits conjugaux engendrés par les difficultés vécues dans la vie sexuelle. Elles contribueront également à augmenter l'estime de soi, souvent malmenée dans de tels cas. On dénombre 5 principales approches en sexothérapie :

  • La thérapie cognitivo-comportementale, qui vise à briser le cercle vicieux des pensées négatives à l'égard de la sexualité (et des comportements qui en découlent) en cernant ces pensées et en tentant de les désamorcer ;
  • L'approche systémique, qui se penche sur l'interaction des conjoints et leur effet sur leur vie sexuelle ;
  • L’approche analytique, qui tente de résoudre des conflits intérieurs à l'origine des problèmes sexuels en analysant l'imaginaire et les fantasmes érotiques ;
  • L'approche existentielle, où on amène la personne à découvrir ses perceptions devant ses difficultés sexuelles et à mieux se connaître ;
  • l’approche sexocorporelle, qui tient compte des liens indissociables corps - émotions - intellect, et qui vise une sexualité satisfaisante tant sur le plan individuel que relationnel.

Interventions chirurgicales

Dans certains cas, l'endométriose sera assez grave pour nécessiter l'ablation d'une partie de l'utérus. Chez certaines femmes souffrant de douleurs coïtales tenaces, résistantes aux traitements habituels, une vestibulectomie apportera une solution efficace et permanente. Ces interventions chirurgicales ne sont pratiquées que lorsqu'on a épuisé toutes les autres approches possibles sans obtenir de résultat satisfaisant.

Référence

Sexual dysfunction in the United States: prevalence and predictors.JAMA. 1999 Feb 10;281(6):537-44.
2. Moynihan R. The making of a disease: female sexual dysfunction.BMJ 2003 jan 4;326:45-47. (Texte intégral de l'article consulté le 10 décembre 2003 à l'adresse suivante: http://bmj.bmjjournals.com)
5. Sackett S, Gates E, et al. Psychosexual aspects of vulvar vestibulitis.J Reprod Med. 2001 Jun;46(6):593-8.
6. Gates EA, Galask RP. Psychological and sexual functioning in women with vulvar vestibulitis.J Psychosom Obstet Gynaecol. 2001 Dec;22(4):221-8.
7. Bergeron S, Binik YM, et al. A randomized comparison of group cognitive--behavioral therapy, surface electromyographic biofeedback, and vestibulectomy in the treatment of dyspareunia resulting from vulvar vestibulitis.Pain. 2001 Apr;91(3):297-306.
8. Medscape Medical News. FDA Advisory Committee Votes Against Flibanserin for Hypoactive Sexual Disorder (21 juin 2010), Medscape from WebMD. [Consulté le 10 août 2010]. www.medscape.com
9. Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases and Conditions – Female Sexual Dysfunction, MayoClinic.com. [Consulté le 10 août 2010]. www.mayoclinic.com
11. Ito TY, Trant AS, Polan ML. A double-blind placebo-controlled study of ArginMax, a nutritional supplement for enhancement of female sexual function.J Sex Marital Ther. 2001 Oct-Dec;27(5):541-9.
12. Piletz JE, Segraves KB, et al. Plasma MHPG response to yohimbine treatment in women with hypoactive sexual desire.J Sex Marital Ther. 1998 Jan-Mar;24(1):43-54.
13. Meston CM, Worcel M. The effects of yohimbine plus L-arginine glutamate on sexual arousal in postmenopausal women with sexual arousal disorder.Arch Sex Behav. 2002 Aug;31(4):323-32.
17. Ito TY, Trant AS, Polan ML. A double-blind placebo-controlled study of ArginMax, a nutritional supplement for enhancement of female sexual function.J Sex Marital Ther. 2001 Oct-Dec; 27(5): 541-9.
18. Ito TY, Polan ML, et al. The Enhancement of Female Sexual Function with ArginMax, a Nutritional Supplement, Among Women Differing in Menopausal Status. J Sex Marital Ther. 2006 Oct-Dec;32(5):369-78.23.
19. Saltzman E, Guay A. Dehydroepiandrosterone therapy as female androgen replacement.Semin Reprod Med. 2006 24:97-105.
21. Université McGill. Étude sur les douleurs au cours des relations sexuelles. Communiqué de presse, Canada, 2002. [Consulté le 5 janvier 2004]. www.psychomedia.qc.ca
22. Radio-Canada. Nouvelles, Sciences et communications. Étude sur les douleurs au cours des relations sexuelles. Canada, 2002. [Consulté le 5 janvier 2004]. www.radio-canada.ca
23. Kandyba K, Binik YM. Hypnotherapy as a treatment for vulvar vestibulitis syndrome: a case report.J Sex Marital Ther. 2003 May-Jun;29(3):237-42.
24. Zhu JS, Halpern GM, Jones K. The scientific rediscovery of an ancient Chinese herbal medicine: Cordyceps sinensis: part I. J Altern Complement Med. 1998 Fall;4(3):289-303. Synthèse citée et résumée dans : Institute for Natural Products Research (INPR). Cordyceps.
25. Cohen AJ, Bartlik B. Ginkgo biloba for antidepressant-induced sexual dysfunction.J Sex Marital Ther 1998 Apr-Jun;24(2):139-43.
26. Kang BJ, Lee SJ, et al. A placebo-controlled, double-blind trial of Ginkgo biloba for antidepressant-induced sexual dysfunction. Hum Psychopharmacol. 2002 Aug;17(6):279-84.
27. Wheatley D. Triple-blind, placebo-controlled trial of Ginkgo biloba in sexual dysfunction due to antidepressant drugs. Hum Psychopharmacol. 2004 Dec;19(8):545-8.
28. Short- and long-term effects of Ginkgo biloba extract on sexual dysfunction in women. Meston CM, Rellini AH, Telch MJ. Arch Sex Behav. 2008 Aug;37(4):530-47.