L'insuffisance cardiaque
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L'insuffisance cardiaque

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1039

Insuffisance cardiaqueL’insuffisance cardiaque est cette incapacité du coeur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme. C’est un problème de santé grave qui se traduit, entre autres, par un essoufflement et une fatigue disproportionnés par rapport à l’effort produit.

Elle survient généralement chez des individus dont la santé est fragilisée depuis plusieurs années par des troubles cardiaques ou respiratoires ou par de l’hypertension.

Le nombre de cas d’insuffisance cardiaque a augmenté au cours des 30 dernières années11. Parmi les raisons de cette augmentation, il y a l’amélioration des traitements des troubles cardiaques et le prolongement de l’espérance de vie des personnes atteintes. Bien qu’on ne dispose pas de statistiques récentes, l’insuffisance cardiaque est une cause importante de mortalité chez lespersonnes âgées. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic est d’environ 50 %1.

Causes

L’insuffisance cardiaque apparaît lorsque le coeur n’a plus autant de force pour expulser le sang dans les artères ou qu’il se remplit moins bien de sang parce qu’il s’est rigidifié ou dilaté. Chaque contraction du coeur est par conséquent moins efficace. Le sang met plus de temps à passer dans les artères et tend à stagner dans les veines. C’est en raison de cette congestion du sang dans les veines qu’on la nomme insuffisance cardiaque « congestive ».

Habituellement, l’insuffisance cardiaque atteint l’un ou l’autre des 2 ventricules, le droit ou le gauche. Dans certains cas, il peut arriver que les 2 ventricules soient touchés.

  • L’insuffisance cardiaque gauche. C’est la forme la plus fréquente. Des fluides s’accumulent dans les tissus et se concentrent principalement dans les poumons, entraînant des difficultés respiratoires marquées (essoufflement, respiration sifflante, etc.). L’hypertension artérielle non traitée ou mal traitée depuis plusieurs années et les troubles coronariens (un coeur fragilisé par des crises d’angine de poitrine ou des infarctus) en sont les principaux responsables;
  • L’insuffisance cardiaque droite. Cette fois, l’accumulation de fluides se localise principalement dans les jambes et les chevilles, provoquant leur enflure. Elle est souvent causée par une insuffisance cardiaque gauche, mais peut aussi être la conséquence d’une maladie pulmonaire, comme la bronchite chronique, l’emphysème ou l’embolie pulmonaire.

En savoir plus

Le coeur est composé de 4 cavités :

  • les 2 plus petites, appelées oreillettes, reçoivent le sang provenant des poumons (oreillette gauche) et du reste de l’organisme (oreillette droite);
  • les 2 plus grandes, appelées ventricules, expulsent le sang venant des oreillettes vers les poumons (ventricule droit) et le reste de l’organisme (ventricule gauche).

Pour voir comment le sang circule dans le coeur, regardez notre animation en cliquant sur l’illustration au début de la fiche.

Lorsque la circulation du sang se fait moins bien, le coeur compense en se contractant plus fort et en accélérant ses battements. Le muscle cardiaque grossit pour pouvoir pomper plus de sang. Les reins, qui reçoivent aussi moins de sang, réagissent en limitant les pertes de fluides par l’urine. Ce phénomène se nomme rétention d’eau. La rétention d’eau se traduit par de l’enflure et une augmentation du volume de sang, qui contribue en retour à fatiguer le coeur. La fatigue et l’essoufflement s’installent. Avec le temps, le coeur n’arrive plus à fournir l’effort supplémentaire.

Évolution

Dans la grande majorité des cas, l’insuffisance cardiaque est chronique. La fatigue est bien souvent le premier symptôme à se manifester. Avec la progression de la maladie, l’essoufflement apparaît à l’effort, puis aussi au repos.

Parfois, le traitement de la cause de l’insuffisance cardiaque la fait disparaître (par exemple, une malformation cardiaque corrigée par chirurgie). Dans les autres cas, les médicaments et l’adoption de saines habitudes de vie procurent un meilleur confort et permettent de reprendre certaines activités délaissées.

La New York Heart Association définit 4 stades d’évolution de l'insuffisance cardiaque en se basant sur le degré d’activité physique toléré2.

Stades d’évolution de la maladie

Limitation des activités physiques

Symptômes

Classe I(légère)

Aucune limitation

Aucun essoufflement anormal au moindre effort, ni de fatigue dans la vie courante.

Classe II(légère)

Limitation légère

Pas de gêne au repos, mais les symptômes apparaissent lors d’activités physiques d’intensité modérée.

Classe III(modérée)

Limitation franche

Les symptômes apparaissent lors d’activités physiques, même légères. Confortable au repos seulement.

Classe IV(grave)

Limitation majeure

Les symptômes se manifestent même au repos.

Complications possibles

Elles varient selon l’état de santé de la personne, son âge, la cause de l’insuffisance cardiaqueainsi que sa gravité.

Non traitée, l’insuffisance cardiaque peut rapidement entraîner de graves complications. Les fluides s’accumulent dans les poumons et rendent la respiration difficile. Les risques d’arythmie et d’arrêt cardiaque augmentent. En outre, si un caillot sanguin se forme dans les veines, il peut obstruer l’artère pulmonaire (embolie pulmonaire), un problème potentiellement mortel. Enfin, en absence de traitement, l’insuffisance cardiaque risque d’endommager le foie et les reins, qui sont des organes vitaux.

Diagnostic de l’insuffisance cardiaque

L’examen clinique qui permet au médecin de diagnostiquer une insuffisance cardiaque pourra être complété par des examens plus approfondis afin de déterminer sa cause et sa gravité.

  • Analyse de sang. Le dosage des différents constituants du sang (cholestérol, glucose, potassium, créatinine, etc.) renseigne sur la cause de l’insuffisance cardiaque et sur l’état des organes sensibles, comme le rein ou le foie. Le peptide natriurétique de type B (BNP) peut également être dosé afin de déterminer le degré de l’insuffisance;
  • Radiographie de la poitrine. La silhouette du coeur visible sur la radiographie informe de son état (de son volume, par exemple) et aussi d’éventuelles causes de son dysfonctionnement. De plus, ce test permet de vérifier la présence de liquide dans les poumons;
  • Électrocardiogramme. Cet examen consiste à mesurer l’activité électrique du coeur. Il n’est pas invasif et n’entraîne aucune douleur. Il permet de détecter les arythmies et les troubles de conduction électrique à l’intérieur du coeur. Il peut être pratiqué au repos ou pendant un effort;
  • Échocardiographie. Il s’agit d’une échographie du coeur. Cet examen visuel du coeur permet de vérifier son état : l’existence d’une malformation, la taille des ventricules, l’état des valves du coeur, les traces d’un ancien infarctus, etc.

Les symptômes 

  • Une fatigue constante
  • Un essoufflement provoqué par des efforts de moins en moins importants;
  • Une respiration courte et sifflante. La difficulté à respirer s’accentue en position couchée;
  • Des palpitations;
  • Des douleurs ou des « serrements » dans la poitrine;
  • Une augmentation de la fréquence des mictions nocturnes;
  • Un gain de poids en raison de la rétention d’eau (allant de quelques kilos à plus de 10 kilos);
  • Une toux en cas d’accumulation de fluides dans les poumons.

Particularités de l’insuffisance cardiaque gauche

  • Des difficultés respiratoires prononcées, étant donné l’accumulation de fluides dans les poumons;

Particularités de l’insuffisance cardiaque droite

  • L’enflure des jambes et des chevilles;
  • Un gonflement du ventre;
  • Une sensation de lourdeur plus prononcée;
  • Des problèmes digestifs et une atteinte du foie.

Les personnes à risque et les facteurs de risque

Les personnes à risque

  •  Les personnes ayant des troubles coronariens (angine de poitrine, infarctus du myocarde) ou de l’arythmie cardiaque. Environ 40 % des personnes ayant subi un infarctus du myocarde seront atteintes d’insuffisance cardiaque3. Ce risque diminue lorsque l’infarctus est bien traité, de façon précoce;
  • Les personnes nées avec une malformation cardiaque congénitale qui atteint la fonction contractile de l’un ou l’autre des ventricules du coeur;
  • Les personnes ayant des problèmes de valves cardiaques;
  • Les personnes atteintes d’une maladie pulmonaire chronique.

Les facteurs de risque

Les plus importantsInsuffisance cardiaque

  • L’hypertension;
  • Le tabagisme;
  • L’hyperlipidémie;
  • Le diabète.

D’autres facteurs

  • Une anémie grave;
  • L’hyperthyroïdie non traitée;
  • L’obésité;
  • L’apnée du sommeil;
  • L’inactivité physique;
  • Une alimentation riche en sel;
  •  Le syndrome métabolique;
  • L’abus d’alcool

La prévention

Mesures préventives de base

Les premières mesures de prévention à prendre consistent à réduire les facteurs de risque mentionnés ci-dessus. Ces facteurs de risque sont les mêmes que ceux qui exposent aux troubles cardiaques consécutifs à l’athérosclérose (l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde). Ils sont intimement liés aux habitudes de vie : une alimentation saine et variée, de l’exercice physique, l’arrêt du tabagisme et s’il y a lieu, le contrôle de son hypertension, de son taux de cholestérol et de son diabète. Pour plus de détails sur la prévention, consulter notre fiche Troubles cardiaques.

Consulter périodiquement son médecin pour un bilan de santé. En cas de doute, le médecin peut suggérer une évaluation de la fonction des ventricules par échocardiographie.

 

Mesures pour prévenir l’aggravation ou les complications

Consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes. Un diagnostic précoce, unbon suivi médical, la prise de médicaments si nécessaire, mais aussi des améliorations au mode de vie permettent de ralentir la progression de la maladie.

En plus des facteurs évoqués dans les mesures préventives de base, veiller à :

  • maintenir un poids santé;
  • apprendre à mieux contrôler le stress;
  • limiter la consommation d’alcool;

En outre, éviter les facteurs suivants, qui accentuent les symptômes :

  • une alimentation trop riche en sel ou en gras;
  • la consommation excessive d’eau, de jus, de boissons ou de soupes;
  • la prise de médicaments qui causent la rétention d’eau et de sel (par exemple, les anti-inflammatoires).

Puisque les infections qui touchent les voies respiratoires aggravent les symptômes d’insuffisance cardiaque, la vaccination contre la grippe et contre le pneumocoque est recommandée3.

Les traitements médicaux

En cas de crise aiguë

En cas de crise aiguë, marquée par une difficulté à respirer ou de fortes douleurs aux poumons, contactez les services d’urgence dans les plus brefs délais.

En attendant les secours, installez la personne en position assise et donnez-lui de lanitroglycérine (préalablement prescrite). Ce médicament à action rapide dilate les artères du coeur. Les crises aiguës surviennent surtout la nuit.

 

Lorsque la cause est traitable, on doit d’abord s’y attaquer. Par exemple, réparer ou remplacer une valve cardiaque permet de mettre fin à l’insuffisance cardiaque.

Lorsqu’il n’est pas possible d’agir directement sur la cause, les traitements visent à soulager les symptômes. Il est tout à fait possible de regagner une qualité de vie et de ralentir la progression de la maladie. Avec les nouveaux traitements, il est même parfois possible de faire régresser la maladie.

Fait important : plus la maladie est diagnostiquée rapidement, plus le traitement est efficace. Malheureusement, elle est souvent diagnostiquée à un stade avancé.

Des cliniques d’insuffisance cardiaque rattachées à des hôpitaux offrent un suivi thérapeutique et toute l’information voulue. On peut y obtenir les services de plusieurs intervenants : cardiologue, infirmière, pharmacien, diététiste, physiothérapeute et travailleur social.

Médicaments

Pour la majorité des gens, il sera nécessaire de prendre des médicaments. Souvent, trois ou quatre types de médicaments sont combinés afin d’obtenir un résultat optimal. Leur action est complémentaire : certains, par exemple, contribuent à renforcer le coeur, d’autres à diminuer la rétention d’eau.

Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensinogène (IECA). Leur action vasodilatatrice (qui augmente l’ouverture des artères) a pour effet de baisser la tension artérielle et de réduire l’effort demandé au coeur. De plus, ils réduisent la rétention d’eau et de sels par les reins. Les IECA empêchent la formation de l’angiotensine II, une substance vasoconstrictrice (qui réduit l’ouverture des artères) qui augmente la pression sanguine. Ce type de médicament cause une toux irritante chez environ 10 % de ses utilisateurs. À titre d’exemples, mentionnons le lisinopril, le captopril et l’énalapril.

Bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine II. Ces médicaments bloquent l’effet vasoconstricteur de l’angiotensine II en l’empêchant de se fixer à son site d’action. Leur effet est donc semblable à celui des IECA. À titre d’exemples, mentionnons le losartan et le valsartan.

Bêtabloquants. Ces médicaments (par exemple, le carvédilol, le bisoprolol et le métoprolol) réduisent la fréquence des battements cardiaques et permettent une meilleure contraction du coeur.

Diurétiques. Surtout utilisés pour traiter l’hypertension, les diurétiques peuvent aussi être utiles en cas d’insuffisance cardiaque. En augmentant le volume d’urine, ils aident à éliminer le surplus de fluides qui s’accumule dans les poumons ou dans les membres. Les plus couramment employés sont le furosémide et le bumetanide. Ces diurétiques provoquent par contre la perte de minéraux, comme le potassium et le magnésium. La prise de suppléments est justifiée dans certains cas, selon les résultats obtenus lors des bilans sanguins.

Antagonistes de l’aldostérone. Ce type de médicament a un effet diurétique mais n’engendre pas de perte de potassium (un diurétique d’épargne potassique). La spironolactone et l’éplérénone (Inspra®) en sont des exemples. L’aldostérone est une substance produite par les glandes surrénales qui augmente la pression sanguine. Ce type de médicament est particulièrement efficace en cas d’insuffisance cardiaque grave.

Digoxine. Son effet tonique sur le coeur permet d’obtenir des contractions cardiaques plus efficaces. De plus, elle ralentit et régularise le rythme cardiaque. La digoxine est extraite de la digitale, une plante herbacée.

Mode de vie

L’amélioration de la condition physique fait aussi partie de l’approche thérapeutique. Elle joue d’ailleurs un rôle déterminant sur les symptômes. Tout ce qui réduit l’effort cardiaque a un effet bénéfique :

  • Une perte de poids;
  • Des repas moins copieux et moins salés;
  • La consommation moins fréquente de viande rouge;
  • Une routine de marche à pied;
  • Des moyens pour être moins stressé, etc.

Le médecin ou l’infirmière en clinique d’insuffisance cardiaque offre des conseils à ce sujet.

Chirurgie

Certaines interventions chirurgicales peuvent être prescrites afin de traiter la cause de l’insuffisance cardiaque. Ainsi, il est possible de rétablir le flux sanguin dans une artère coronaire obstruée par l’athérosclérose, à l’aide d’une angioplastie coronarienne ou d’un pontage coronarien (pour en savoir plus, voir notre fiche sur les troubles cardiaques). Dans le cas de certaines arythmies, on peut implanter un stimulateur cardiaque artificiel (pacemaker) ou un défibrillateur, s’il y a un haut risque d’arrêt cardiaque.

  • Chirurgie valvulaire. L’insuffisance cardiaque peut être causée par la défaillance d’une valve du coeur. Selon le problème, le médecin pourra décider de réparer la valve (valvuloplastie) ou de la remplacer par une prothèse;
  • Transplantation cardiaque. La transplantation cardiaque est parfois envisagée, surtout chez les personnes âgées de moins de 65 ans étant donné la rareté des donneurs d’organe.

Quelques conseils

  • Dormir le torse soulevé à l’aide d’oreillers facilite la respiration;
  • Se peser tous les matins, après avoir uriné. Écrire le résultat dans un carnet. Contacter son médecin en cas de gain de poids de 1,5 kg (3,3 livres) ou plus en une journée;
  • S’abstenir de consommer de l’alcool, puisqu’il aggrave les symptômes.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

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