La crise d'épilepsie
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La crise d'épilepsie

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1172

Épilepsie L'épilepsie se caractérise par des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau. Ces décharges surviennent de façon soudaine. Habituellement, elles sont de courte durée. Elles peuvent avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau, soit dans son ensemble. Ces influx nerveux anormaux peuvent se mesurer durant un électro-encéphalogramme (EEG), un examen qui permet d’enregistrer l’activité cérébrale.

Contrairement à ce que l’on peut penser, les crises d’épilepsie ne s’accompagnent pas toujours de mouvements saccadés ou de convulsions. Elles peuvent en effet être moins spectaculaires. Elles se manifestent alors par des sensations insolites (comme des hallucinations olfactives ou auditives, etc.) avec ou sans perte de conscience, et par diverses manifestations, comme un regard fixe ou des gestes répétitifs involontaires.

Fait important : les crises doivent se répéter pour qu’il s’agisse d’épilepsie. Ainsi, avoir eu une seule crise de convulsions dans sa vie ne signifie pas que l’on soit épileptique. Une telle réaction peut apparaître dans plusieurs circonstances : un traumatisme crânien, une méningite, un accident vasculaire cérébral, un surdosage médicamenteux, un sevrage à une drogue, etc.

Il n’est pas rare que de jeunes enfants aient des convulsions au cours d’une poussée de fièvre. Appelées convulsions fébriles, elles cessent la plupart du temps vers l’âge de 5 ans ou 6 ans. Il ne s’agit pas d’une forme d’épilepsie. Lorsque de telles convulsions surviennent, il est tout de même important de consulter un médecin.

Causes

Dans environ 60 % des cas, les médecins ne sont pas en mesure de déterminer la cause exacte des crises. On suppose qu'environ 10 % à 15 % de l'ensemble des cas aurait une composantehéréditaire puisque l'épilepsie semble plus répandue dans certaines familles.

En de rares occasions, l’épilepsie peut être une séquelle d’un accident vasculaire cérébral ou d’un autre traumatisme au cerveau. En effet, une cicatrice peut se former dans le cortex cérébral, par exemple, et modifier l’activité des neurones. Précisons que plusieurs années peuvent s’écouler entre l’accident et l’apparition de l’épilepsie. Et rappelons que pour qu’il y ait épilepsie, les crises de convulsion doivent survenir à répétition et non une seule fois.

Qui est touché?

En Amérique du Nord, environ 1 personne sur 100 souffre d'épilepsie. Parmi les maladies neurologiques, elle est la plus fréquente, après la migraine.

Bien qu’elle puisse survenir à tout âge, l’épilepsie se manifeste habituellement durant l’enfance ou l’adolescence, ou encore après l’âge de 65 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque.

Types de crises

On distingue 2 grands types de crises d’épilepsie :

  • les crises partielles, limitées à une région précise du cerveau;
  • les crises généralisées, étendues à toutes les zones du cerveau.

Il arrive qu’une crise, d’abord partielle, se diffuse à l’ensemble du cerveau et devienne ainsi généralisée. Le type de sensation ressentie au cours d’une crise donne une indication au médecin de sa provenance (le lobe frontal, le lobe temporal, etc.).

Les crises partielles

Elles se limitent à une zone restreinte du cerveau.

  • Crises partielles simples (autrefois appelées « crises focales »). Ces crises durent généralement quelques minutes. Durant une crise partielle simple, l’individu demeure conscient.
    Les symptômes dépendent de la zone du cerveau atteinte. La personne peut ressentir des fourmillements, émettre un mouvement incontrôlable de crispation d'une partie du corps, éprouver des hallucinations olfactives, visuelles ou gustatives ou manifester une émotion inexpliquée.
  • Crises partielles complexes (autrefois appelées « crises psychomotrices »). Durant une crise partielle complexe, l’individu est dans un état de conscience altérée.
    Il ne répond pas aux stimulations et son regard est fixe. Il peut avoir des automatismes, c'est-à-dire qu'il pose des gestes répétitifs involontaires comme tirer sur ses vêtements, claquer des dents, etc. Une fois la crise terminée, il ne se souviendra pas du tout ou très peu de ce qui s'est passé. Il peut être confus ou s’endormir.

Les crises généralisées

Ce type de crise implique l’ensemble du cerveau.

  • Absences généralisées. C'est ce qu'on appelait autrefois le « petit mal ». Les premières crises de ce type d’épilepsie surviennent habituellement durant l’enfance, de l’âge de 5 ans à 10 ans. Elles durent quelques secondes et peuvent s’accompagner de brefs battements de paupières. La personne perd le contact avec son environnement, mais conserve son tonus musculaire. Plus de 90 % des enfants ayant ce type de crises d’épilepsie sont en rémission dès l’âge de 12 ans.
  • Crises tonicocloniques. On les appelait jadis « grand mal ». C’est ce type de crises qu'on associe généralement à l'épilepsie du fait de leur aspect spectaculaire. La crise dure habituellement moins de 2 minutes. Il s'agit de convulsions généralisées qui se déroulent en 2 phases : tonique puis clonique.
    - Durant la phase tonique, la personne peut pousser un cri, puis s’évanouir. Ensuite, son corps se raidit et sa mâchoire se crispe. Cette phase dure habituellement moins de 30 secondes.
    - Ensuite, dans la phase clonique, la personne entre en convulsions (secousses musculaires incontrôlables et saccadées). La respiration, bloquée au début de la crise, peut devenir très irrégulière. Cela dure en général moins de 1 minute.
    Une fois la crise terminée, les muscles se relâchent, y compris ceux de la vessie et des intestins. Par la suite, la personne peut être confuse, désorientée, éprouver des maux de tête et vouloir dormir. Ces effets ont une durée variable, d’une vingtaine de minutes à plusieurs heures. Des douleurs musculaires persistent parfois durant quelques jours.
  • Crises myocloniques. Plus rares, elles se manifestent par de brusques secousses des bras et des jambes. Ce type de crise dure d'une à quelques secondes selon qu'il s'agit d'une secousse unique ou d'une série de secousses. Elles ne provoquent généralement pas de confusion.
  • Crises atoniques. Au cours de ces crises, peu courantes, la personne s'effondresoudainement en raison d’une perte soudaine de tonus musculaire. Après quelques secondes, elle reprend connaissance. Elle est capable de se relever et de marcher.

Conséquences possibles

Les crises peuvent entraîner des blessures corporelles si la personne perd le contrôle de ses mouvements.

Les individus atteints d’épilepsie peuvent en outre subir des répercussions psychologiques importantes causées entre autres par l’imprévisibilité des crises, les préjugés, les effets indésirables des médicaments, etc.

Les crises prolongées ou qui ne se concluent pas par un retour à l’état normal doivent absolument être traitées d'urgence. Elles peuvent entraîner d’importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d’oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.

Certaines crises peuvent même s’avérer mortelles. Le phénomène est rare et méconnu. Il porte le nom de « mort subite inattendue et inexpliquée en épilepsie » (MSIE). On croit qu’une crise pourrait altérer le rythme cardiaque ou faire cesser la respiration. Le risque serait plus élevé chez les épileptiques dont les crises ne sont pas bien traitées.

Une femme atteinte d’épilepsie qui planifie une grossesse doit prendre des précautions particulières. Elle devrait consulter un médecin au moins 3 mois avant la conception. Par exemple, il se peut que le médecin ajuste la médication en raison des risques de malformation congénitale que posent certains médicaments antiépileptiques. De plus, plusieurs médicaments antiépileptiques ne sont pas métabolisés de la même façon durant la grossesse, donc le dosage pourrait changer. À noter que les crises d’épilepsie elles-mêmes peuvent mettre le foetus en danger en le privant d’oxygène temporairement.

Considérations pratiques

En général, si la personne est bien soignée, elle peut mener une vie normale avec certaines restrictions. Par exemple, la conduite automobile ainsi que l'utilisation d'équipement technique ou de machines dans le cadre d'un emploi peuvent être interdites en début de traitement. Si la personne épileptique n’a pas eu de crise durant une certaine période, le médecin peut réévaluer sa situation et lui délivrer un certificat médical mettant fin à ces interdictions.

Épilepsie Canada rappelle que les personnes atteintes d'épilepsie ont moins de crises lorsqu'elles mènent une vie active. « C'est donc dire qu'on doit les encourager à se chercher un emploi », peut-on lire sur leur site Internet.

Évolution à long terme

L'épilepsie peut durer toute la vie, mais certaines personnes qui en sont atteintes finiront par ne plus avoir de crises. Le fait d'avoir eu ses premières crises en bas âge semble favoriser larémission.

Pour 70 % à 80 % des personnes chez qui la maladie persiste, les médicaments parviennent à éliminer les crises.

Les symptômes et les personnes à risque de la crise 

SymptômesEpilepsie

  • Des périodes de perte de conscience ou de conscience altérée. Parfois, les yeux restent ouverts, avec un regard fixe : la personne ne réagit plus.
  • Dans certains cas, des convulsions : des contractions musculaires prolongées et involontaires.
  • Parfois, des perceptions transformées (goût, odorat, etc.).
  • Une respiration bruyante.
  • Parfois, une aura précède la crise. L'aura est une sensation qui varie d'une personne à l'autre (une hallucination olfactive, un effet visuel, une sensation de déjà vu, etc.). Elle peut se manifester par de l’irritabilité ou de l’agitation. Dans certains cas, la personne atteinte peut reconnaître ces sensations typiques de l’aura et si elle en a le temps, s’allonger pour prévenir une chute.

Personnes à risque

  • Personnes ayant des antécédents familiaux d’épilepsie. L’hérédité pourrait jouer un rôle dans plusieurs formes d'épilepsie.
  • Les personnes ayant subi un traumatisme au cerveau à la suite d’un coup violent, d’un accident vasculaire cérébral, d’une méningite, etc. sont légèrement plus à risque.

Prévention

Peut-on prévenir?

Étant donné que, dans la plupart des cas, la cause de l'épilepsie demeure inconnue, il est difficile de faire des recommandations pour la prévenir.

À tout le moins, on peut éviter les cas d'épilepsie causés par un traumatisme crânien en appliquant les précautions habituelles en matière de sécurité. Par exemple, utiliser la ceinture de sécurité en voiture, porter un casque de vélo, porter un casque protecteur lorsque l’on pratique des activités à risque (escalader une paroi, exécuter des travaux de construction, conduire une moto), etc.

Mesures pour réduire la fréquence des crises

S'il est impossible de prévenir l'apparition de l'épilepsie, il est parfois possible de réduire la fréquence des crises en évitant de s’exposer autant que possible aux facteurs qui déclenchent leur apparition. Toutefois, il semble que la majorité des personnes atteintes ne peuvent relier leurs crises à des événements particuliers13.

Déclencheurs les plus fréquents

  • Émotions fortes
  • Exercice physique intense
  • Musique forte
  • Lumières clignotantes (jeux vidéo, éclairage des discothèques, phares, etc.)

Autres déclencheurs possibles

  • Stress
  • Fièvre
  • Période menstruelle
  • Manque de sommeil

Avoir un mode de vie sain est un complément important aux traitements médicaux pour mieux contrôler les crises. Voilà quelques conseils de base.

  • Avoir une alimentation équilibrée et prendre des repas à des heures régulières. Voir notre fiche Comment bien manger ?.
  • L’alcool peut interagir avec certains médicaments anticonvulsivants et réduire leur efficacité13. Les personnes qui consomment de l’alcool auraient avantage à en parler à leur médecin. Si les crises sont bien contrôlées, une consommation modérée d’alcool peut être correcte dans certains cas (pas plus de 1 à 2 consommations par jour). Au-delà de cette quantité, le risque de crise s’accroît.
  • Éliminer les stimulants : tabac, café, thé, boissons contenant de la caféine (cola, boissons énergisantes), chocolat.
  • Ne pas prendre de drogues.

Les traitements médicaux 

Il n'est pas nécessaire de voir un médecin à chaque crise, mais une consultation s'impose dans les cas suivants :

  • après une première crise ;
  • s’il y a des changements dans la façon dont on se sent durant et après la crise ;
  • s’il y a des signes de blessure ;
  • si la fréquence des crises varie.

Médication

La prise d’un médicament anticonvulsivant permet de faire cesser complètement les crises chez la majorité des épileptiques. Si ce n’est pas le cas, elle peut à tout le moins réduire le nombre de crises, de même que leur intensité.

Habituellement, l’usage d’un seul médicament suffit. Cependant, on doit souvent essayer plusieurs médicaments avant de trouver celui qui convient. Les anticonvulsivants provoquent souvent de la fatigue, de la somnolence et un gain ou une perte de poids. Parmi les autres effets indésirablespossibles, on compte la dépression, une perte de coordination, des problèmes d’élocution et une grande fatigue.

La phénytoïne (comme le Dilantin®), la carbamazépine (comme le Tegretol®) et l’acide valproïque (Epival®, Novo-Valproic®) sont des médicaments employés depuis plusieurs années. D'autres sont plus récents, comme la gabapentine (Neurontin®), la lamotrigine (Lamictal®), le topiramate (Topamax®) et le lévétiracétam (Keppra®). La prégabaline (Lyrica®) est un analogue de la gabapentine qui provoque un peu moins d’effets indésirables.

Certains anticonvulsivants (Dilantin®, Tegretol® et Epival®) augmentent l’élimination de lavitamine D, ce qui peut à long terme causer de l’ostéoporose. Un supplément de calcium et de vitamine D est habituellement prescrit afin de prévenir ce problème.

Dans certains cas, s'il n'y a pas eu de crises pendant 2 ou 3 ans, il est possible d’entreprendre unsevrage des médicaments, en accord avec son médecin. Une rémission complète arrive parfois.

À savoir

  • La posologie doit être suivie à la lettre afin d’obtenir une efficacité maximale et le moins d’effets indésirables possible.
  • Les anticonvulsivants ont un impact sur le métabolisme d’autres médicaments, comme les contraceptifs oraux et les anticoagulants. En parler avec son médecin.

Régime cétogène

Au début des années 1920, des médecins ont observé que les enfants qui jeûnaient avaient moins de crises d'épilepsie. Ils ont attribué cet effet à l’accumulation de cétones dans le système sanguin. Pour des raisons que l'on comprend mal, un taux élevé de cétones dans le sang (cétose) est en effet associé à une réduction des crises.

Le régime cétogène est faible en glucides (sucres de tous genres). L’apport total en calories est maintenu en augmentant la consommation de gras (surtout) et de protéines. Il crée un effet similaire au jeûne, car la restriction en glucides accroît la production de cétones. Surtout efficace chez les enfants, ce régime nécessite un suivi médical.

Ce régime particulier a été délaissé en raison de sa difficulté d'application et de l'arrivée des anticonvulsivants. Depuis quelques années, on a recommencé à l'utiliser pour traiter les enfants épileptiques qui ne répondent pas bien aux traitements classiques. Selon une revue d'études parue en 2006, le régime cétogène permettrait de réduire de moitié la fréquence des crises chez environ le tiers des enfants qui le suivent2. Deux études cliniques menées subséquemment appuient aussi l’efficacité de cette diète20,21.

Des questions restent cependant en suspens. On ne sait pas encore combien de temps ce régime doit être suivi. Dans le cadre de certaines études, des enfants - chez qui il a été efficace - ont pu retourner à une alimentation normale au bout de 2 à 3 ans sans avoir de crises et sans devoir prendre de médicaments. Par ailleurs, on ne sait pas s’il est aussi efficace chez les adultes3.

Certes, cette alimentation est très riche en gras, mais les calories sont calculées scrupuleusement. Par conséquent, s’il est bien suivi, ce régime n'entraîne pas de gain de poids.

Malheureusement, il peut avoir certains effets indésirables à long terme : déshydratation, troubles gastro-intestinaux, calculs rénaux, toxicité hépatique, etc. Il peut aussi provoquer de nombreuses carences : il nécessite donc la prise de suppléments en vitamines et en minéraux. D'où l'importance de suivre un tel régime sous stricte supervision médicale.

Chirurgie

S'il s'agit de crises partielles et que la médication n’apporte pas de résultats tangibles, il est parfois possible de procéder à une chirurgie. La chirurgie consiste à pratiquer une incision dans la partie du cerveau liée aux crises, ou encore à retirer complètement cette partie, si le risque de provoquer un déficit neurologique peut être exclu. L’évaluation qui précède la chirurgie peut durer plusieurs mois, car elle comprend de multiples examens (tests d’imagerie, électro-encéphalogrammes et évaluations en neuropsychologie).

Le « Gamma Knife » est une radiochirurgie encore expérimentale pour l'épilepsie. Cette méthode consiste à irradier la zone causant l'épilepsie en utilisant une puissance de radiation très élevée. Non invasive, cette technique a l'avantage de ne détruire que les cellules malades4. À noter que cette méthode peut être employée seulement pour traiter des lésions cérébrales de petite taille (moins de 3 cm de diamètre).

Stimulation du nerf vague par un implant

Approuvée aux États-Unis et au Canada, cette technique aiderait à réduire ou à contrôler les crises qui ne répondent pas à la chirurgie ou à la médication. Il s'agit d'un dispositif - implanté sous la peau du thorax - qui stimule le nerf vague en produisant une impulsion électrique toutes les 5 minutes. Une fois bien réglé, l'appareil fonctionne automatiquement, mais ce procédé nécessite une longue période d’ajustements (il faut compter de 12 mois à 18 mois)4.

Que faire en cas de crise ?

Les mesures suivantes concernent les crises généralisées tonicocloniques (grand mal). D’entrée de jeu, il faut savoir qu’il est impossible d’arrêter une crise qui est déjà déclenchée. La plupart du temps, la personne tombera par terre sans que vous ayez le temps de la retenir.

  • Ne tentez pas de contenir ses convulsions ou de l’immobiliser.
  • Ne la déplacez pas, à moins qu’elle soit dans une position dangereuse qui la rendrait susceptible de se blesser.
  • Éloignez la personne de tout ce qui pourrait faire obstacle ou causer une blessure.
  • N’insérez rien dans sa bouche.
  • Dénouez sa cravate ou desserrez son col, selon le cas.
  • Une fois la crise terminée, placez un coussin ou un vêtement replié sous sa tête et tournez doucement la personne sur le côté (pour dégager les voies respiratoires et favoriser l'écoulement de la salive). Assurez-vous qu’elle respire facilement.
  • Laissez la personne se reposer.

Appelez une ambulance dans les cas suivants

  • Si la crise dure plus de 5 minutes : les crises généralisées tonicocloniques prolongées peuvent être fatales.
  • Si une nouvelle crise apparaît immédiatement après la première.
  • Si la perte de conscience persiste quelques minutes après la fin de la crise.

Des chiens guides

Des chiens sont entraînés spécialement pour accompagner les personnes épileptiques5. Lorsqu’une crise survient, le chien peut aller chercher de l’aide ou protéger la personne. Dans certains cas de crise partielle, il pourra l’emmener vers un endroit sûr. Des essais sont par ailleurs en cours afin d’apprendre aux chiens à « sentir » les crises avant qu’elles ne se produisent, et d’en avertir leur maître. Dans le cadre d’une petite étude non contrôlée menée auprès de 10 personnes atteintes d’épilepsie (avec crises tonicocloniques), la présence d’un chien guide a même réduit, au final, de 35 % ou plus la fréquence des crises chez 9 d’entre eux6. Cependant, les coûts de l’entraînement des chiens sont élevés. S’informer auprès d’une association dédiée à l’épilepsie (voir la section Sites d’intérêt).

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

Alliance canadienne de l’épilepsie. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.epilepsymatters.com
Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library - Biofeedback Benefits?, DrWeil.com. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.drweil.com
Épilepsie Canada. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.epilepsy.ca
Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.fondation-epilepsie.fr
InteliHealth (Ed). Diseases and Conditions - Epilepsy, Aetna Intelihealth. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.intelihealth.com
Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions - Epilepsy,MayoClinic.com. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.mayoclinic.com
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National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Seizures and Epilepsy: Hope Through Research. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.ninds.nih.gov
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Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006.
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy,ConsumerLab.com. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.consumerlab.com
UpToDate. Seizures in adult. [Consulté le 29 octobre 2010]. www.uptodate.com

Notes

1. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy,ConsumerLab.com. [Consulté le 26 octobre 2010]. www.consumerlab.com
2. Keene DL. A systematic review of the use of the ketogenic diet in childhood epilepsy. Pediatr Neurol. 2006 Jul;35(1):1-5. Review.
3. Ballaban-Gil K, Callahan CM, et al. The ketogenic diet in the treatment of intractable epilepsy in adults. Epilepsy, 1996;37:92.
4. Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie. L’épilepsie - Les traitements, FFRE. [Consulté le 29 octobre 2010]. www.fondation-epilepsie.fr
5. Alliance canadienne de l’épilepsie. Info sur l’épilepsie - Chiens entraînés en cas de crise,Questiondepilepsie.com. [Consulté le 29 octobre 2010]. www.epilepsymatters.com
6. Strong V, Brown S, et al. Effect of trained Seizure Alert Dogs on frequency of tonic-clonic seizures.Seizure. 2002 Sep;11(6):402-5.
7. Acupuncture for epilepsy. Cheuk DK, Wong V. Cochrane Database Syst Rev. 2008 Oct 8;(4):CD005062. Review.
8. Kloster R, Larsson PG, et al. The effect of acupuncture in chronic intractable epilepsy. Seizure. 1999 May;8(3):170-4.
9. Pistolese RA. Epilepsy and seizure disorders: a review of literature relative to chiropractic care of children. J Manipulative Physiol Ther. 2001;24(3):199-205.
10. Deepak KK, Manchanda SK, Maheshwari MC. Meditation improves clinicoelectroencephalographic measures in drug-resistant epileptics.Biofeedback Self Regul. 1994 Mar;19(1):25-40.
11. Panjwani U, Selvamurthy W, et al. Effect of Sahaja yoga practice on seizure control & EEG changes in patients of epilepsy. Indian J Med Res 1996 Mar;103:165-72.
12. Ramaratnam S, Sridharan K. Yoga for epilepsyCochrane Database Syst Rev 2000 (3):CD001524.
13. UpToDate. Seizures in adult. [Consulté le 29 octobre 2010]. www.uptodate.com
15. Sabinsa. Bacopin® (Bacopa monniera), Clinical trials. États-Unis, 2001. [Consulté le 6 novembre 2006]. www.bacopin.com
16. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy,ConsumerLab.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.consumerlab.com
17. Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library - Biofeedback Benefits?, DrWeil.com. [Consulté le 28 octobre 2010]. www.drweil.com
18. Épilepsie Canada. Diagnostic et traitement - Autres traitements, Épilepsie Canada. [Consulté le 28 octobre 2010]. www.epilepsy.ca
20. The ketogenic diet for the treatment of childhood epilepsy: a randomised controlled trial. Neal EG, Chaffe H, et alLancet Neurol. 2008 Jun;7(6):500-6. Epub 2008 May 2.
21. A randomized trial of classical and medium-chain triglyceride ketogenic diets in the treatment of childhood epilepsy. Neal EG, Chaffe H, et alEpilepsia. 2009 May;50(5):1109-17. Epub 2008 Nov 19.