Le Sida
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Le Sida

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 10 ans   | 8186

LE SIDA

LE SIDA

A l'occasion de la journée mondiale du SIDA, le ministère de la santé du Maroc organise La 5ème Campagne Nationale de dépistage du SIDA. Qu'est ce qu'alors le SIDA? Comment se transmet-il? et qu'elles sont les chances de guérison?

QU'EST CE QUE LE SIDA? 

Le sida est l’acronyme de syndrome de l’immunodéficience acquise. Le sida est une maladie infectieuse causée par les virus de l’immunodéficience humaine ou VIH (HIV en anglais) dont il existe deux types (VIH 1 et 2). 
Ces virus s’attaquent au système immunitaire de l’organisme et notamment aux globules blancs, les lymphocytes T4 ou CD4, chargés de le défendre. Le VIH pénètre ces cellules, s’y multiplie et les détruit, libérant ainsi de nouveaux virus qui peuvent à leur tour infecter d’autres globules. 

Aux premiers stades de l’infection, le sujet ne présente pas de symptômes : il est uniquement séropositif au VIH, sans développer de maladie ; à un stade plus tardif, quand le système immunitaire s’affaiblit, infections opportunistes et cancers se développent et définissent la maladie sida. 

LES RISQUES DU SIDA 

Le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde est estimé à 39,5 millions, et il est de 31 000 au Maroc, et le nombre risque d'augmenter rapidement vu la transmission rapide de ce virus 

LA TRANSMISSION DU SIDA 

 

Le VIH se transmet par:
1) rapports sexuels (anaux ou vaginaux) non protégés par un préservatif
2) voie sanguine (transfusion de sang contaminé, échange de seringues contaminées, accident professionnel…).
3) Il se transmet aussi de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement au sein 

COMMENT SE MANIFESTE LE SIDA ? 

Le sida représente le dernier stade de la séropositivité au VIH. Longtemps sans symptômes, le patient va présenter des signes de déficit immunitaire sévère : infections dites opportunistes (virus, bactéries ou champignons touchant essentiellement les poumons, l’intestin, le cerveau et la peau) et cancers (cancer des ganglions, maladie de Kaposi provoquant des taches cutanées brunes) conduisent très souvent au décès en l’absence de traitement. La forme grave de la maladie survient en moyenne plus de 10 ou 15 ans après la contamination, quand les lymphocytes chutent dans le sang et sont dans l’incapacité de remplir leur rôle. 

A NE PAS CONFONDRE 

La séropositivité au VIH révélée par une prise de sang ne signifie pas forcément sida. En effet, un patient peut rester des années sans symptômes, avec des défenses immunitaires et des lymphocytes CD4 à un niveau normal : il est séropositif au VIH.
La surveillance de son infection utilise justement le nombre de CD4 et la charge virale (nombre de virus présents).
Des troubles divers comme la fièvre, des ganglions, une diarrhée, une fatigue ou des mycoses (muguet buccal) peuvent apparaître au cours de l’évolution sans pour autant faire basculer dans le stade sida. 

LA PREVENTION CONTRE LE SIDA 

Les traitements comprennent moins de comprimés qu’avant et leurs effets secondaires sont mieux reconnus et prévenus par les médecins. Une prise régulière, quotidienne, est nécessaire sans les oublier. Les traitements n’empêchant pas la personne porteuse de l’infection de transmettre l’infection à ses partenaires s’ils ne se protègent pas, il convient de toujours utiliser un préservatif.
De même, le partage de seringue est interdit, et le patient séropositif au VIH ne peut plus donner son sang.

L'UTILITE DU DEPISTAGE 

Le dépistage est une étape fondamentale de la politique de prévention. Il ne faut pas attendre d’avoir des symptômes pour réaliser un dépistage, mais le faire en cas de comportement à risque (rapport sexuel non protégé, rupture du préservatif, partage d’aiguille ou de seringue, blessure avec un objet souillé par du sang contaminé...) ou avant d’abandonner l’emploi du préservatif avec un partenaire. Le dépistage est anonyme et gratuit dans les centres de dépistage sur le territoire national.
En cas de séropositivité connue, une surveillance régulière avec la mesure des CD4 et de la charge virale permet de prendre en charge à un stade précoce les complications, voire de les prévenir par un traitement adapté. 

LE ROLE DU MEDECIN 

Une fois le diagnostic affirmé par la présence d’anticorps dirigés contre le VIH, le médecin infectiologue propose un bilan pour déterminer le stade de la maladie et mettre en route un traitement. Les traitements ne guérissent pas l’infection mais ont essentiellement deux objectifs : lutter contre le virus par des trithérapies et lutter contre les infections opportunistes (traitement préventif ou curatif).

Aux centres spécialement résérvés, un suivi médical régulier est indispensable pour adapter les traitements au virus, aux effets secondaires éventuels et à l’évolution de la maladie.c'est ainsi que le traitement du VIH est pris en charge à 100 %