la Grippe A (H1N1)
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la Grippe A (H1N1)

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 610

grippe A (H1N1)Que contient le vaccin de la Grippe A (H1N1) et existe-t-il des risques d’effets indésirables?

Que contient le vaccin?                                                                                                      

Outre les antigènes de la souche 2009 de la grippe A (H1N1), le vaccin comprend également un adjuvant et un agent de conservation.

L’adjuvant se nomme AS03 et a été développé par la compagnie GSK, dans le cadre de la production du vaccin contre le virus de la grippe H5N1. Cet adjuvant de type « huile dans l’eau » est composé :

  • de tocophérol (vitamine E), une vitamine essentielle au bon fonctionnement de l’organisme;
  • de squalène, un lipide produit naturellement dans l’organisme. Il est un intermédiaire essentiel dans la fabrication du cholestérol et de la vitamine D.
  • de polysorbate 80, un produit présent dans de nombreux vaccins et médicaments afin d’en conserver l’homogénéité.

L’adjuvant permet de réaliser des économies substantielles quant à la quantité d’antigène utilisée, ce qui facilite l’immunisation d’un grand nombre d’individus dans les meilleurs délais. L’utilisation d’un adjuvant peut également procurer une protection croisée contre la mutation de l’antigène viral.

Les adjuvants ne sont pas nouveaux. On les utilise depuis plusieurs décennies pour stimuler la réaction immunitaire aux vaccins, mais l’usage d’adjuvants avec des vaccins contre la grippe n’a pas été approuvé antérieurement au Canada. Il s’agit donc d’une première dans ce cas.

Le vaccin contient aussi un agent de conservation à base de mercure appelé thimérosal (ou thiomersal), qui sert à prévenir la contamination du vaccin par des agents infectieux provenant de la prolifération bactérienne. Le vaccin commun contre la grippe saisonnière et la plupart des vaccins contre l’hépatite B renferment cette substance stabilisatrice.

 Le vaccin avec adjuvant est-il sécuritaire pour les femmes enceintes et les jeunes enfants?

On ne dispose d’aucune donnée sérieuse sur l’innocuité du vaccin avec adjuvant chez les femmes enceintes et les jeunes enfants (de 6 mois à 2 ans). Néanmoins, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l’administration de ce vaccin est préférable à l’absence de vaccination, puisque ces deux groupes sont particulièrement sensibles aux complications en cas de contamination.

Les autorités québécoises ont choisi d’offrir aux femmes enceintes un vaccin sans adjuvant, par mesure de précaution. La faible quantité de doses de vaccins sans adjuvant qui est actuellement disponible ne permet cependant pas d’offrir ce choix à toutes les futures mères. Il est donc inutile d’en faire la demande, même pour les jeunes enfants. Selon les experts canadiens, qui se réfèrent à des essais cliniques préliminaires, rien ne permet de croire que le vaccin avec adjuvant déclenchera des effets secondaires - autres qu’un risque plus élevé de fièvre - chez les enfants âgés de 6 mois à 3 ans.

Sait-on si le vaccin sans adjuvant est sans risque pour le foetus (pas de risque de fausse-couche, de malformation, etc.)?

Le vaccin sans adjuvant, que l’on recommande généralement aux femmes enceintes, contient 10 fois plus de thimérosal que le vaccin avec adjuvant, mais selon les données scientifiques les plus récentes, rien n’indique que les femmes ayant reçu ce vaccin aient fait une fausse-couche ou donné naissance à un enfant malformé. Le Dr de Wals, de l’INSPQ, fait remarquer que « le vaccin sans adjuvant ne renferme tout de même que 50 µg de thimérosal, ce qui procure moins de mercure que ce que l’on peut consommer lors d’un repas de poisson ».

Existe-t-il des risques d’effets indésirables?                                                                            

Les effets secondaires associés à un vaccin antigrippal sont généralement exceptionnels et ils se limitent à une douleur bénigne à l’endroit où l’aiguille a pénétré dans la peau du bras, à une légère fièvre ou de légères douleurs au cours de la journée ou les deux jours suivant la vaccination. L’administration d’acétaminophène (paracétamol) contribuera à réduire ces symptômes.

Dans de rares cas, une personne peut avoir les yeux rouges ou qui démangent, tousser et présenter une légère enflure du visage dans les quelques heures qui suivent l’injection du vaccin. Généralement, ces effets disparaissent au bout de 48 heures.

Pour le vaccin pandémique A (H1N1) 2009, les essais cliniques en cours au Canada ne sont pas terminés au moment où commence la campagne d’immunisation massive, mais les autorités de la santé estiment que les risques d’effets indésirables sont minimes. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, on n’aurait observé jusqu’à présent que quelques cas d’effets indésirables mineurs dans les pays où le vaccin a déjà été administré de façon massive. En Chine, par exemple, 4 des 39 000 personnes vaccinées auraient ressenti de tels effets.

Le vaccin est-il dangereux pour les personnes allergiques aux oeufs ou à la pénicilline?    

Les personnes qui souffrent déjà d’allergie grave aux oeufs (choc anaphylactique) devraient consulter un allergologue ou leur médecin de famille avant d’être vaccinées.

L’allergie à la pénicilline ne constitue pas une contre-indication. Par contre, les personnes qui ont déjà eu des réactions anaphylactiques à la néomycine ou au sulfate de polymyxine B (antibiotiques) ne devraient pas recevoir le vaccin sans adjuvant (Panvax), puisqu’il peut en contenir des traces.

Le mercure contenu dans le vaccin représente-t-il un danger pour la santé?                        

Le thimérosal (agent de conservation du vaccin) est effectivement un dérivé du mercure. Contrairement au méthylmercure - qui se trouve dans l’environnement et qui peut provoquer de sévères lésions cérébrales et nerveuses, s’il est ingéré en grande quantité -, le thimérosal serait métabolisé en un produit appelé éthylmercure, qui serait rapidement évacué par l’organisme. Les experts estiment que son utilisation est sûre et ne représente pas de danger pour la santé. Les allégations voulant que le mercure contenu dans les vaccins puisse être associé à l’autisme sont contredites par les résultats de plusieurs études.

On dit qu’il s’agit d’un vaccin expérimental. Qu’en est-il de son innocuité?                                    

Le vaccin pandémique a été préparé selon les mêmes méthodes que tous les vaccins antigrippaux approuvés et administrés au cours des dernières années. La seule différence réside dans la présence de l’adjuvant, qui était nécessaire pour produire une telle quantité de doses à un prix acceptable. Cet adjuvant n’est pas nouveau. On l’emploie depuis des années pour stimuler la réaction immunitaire aux vaccins, mais son ajout aux vaccins contre la grippe n’avait pas été approuvé au préalable au Canada. C’est chose faite depuis le 21 octobre dernier. Santé Canada assure n’avoir en rien raccourci le processus d’approbation.

Devrais-je me faire vacciner si j’ai déjà été infecté par la grippe?                                               

Si vous avez déjà été victime de la souche 2009 du virus A (H1N1), vous disposez d’une immunité comparable à celle que devrait procurer le vaccin. Le seul moyen de vous assurer que c’est bien cette souche du virus grippal que vous avez contractée, c’est d’obtenir un diagnostic médical à cet effet. Or, depuis la confirmation que cette grippe était pandémique, l’OMS a recommandé de ne plus détecter systématiquement la souche 2009 de A (H1N1). De ce fait, la majorité des personnes atteintes par la grippe ne savent pas si elles ont été infectées par le virus A (H1N1) ou par un autre virus grippal. Les autorités médicales estiment qu’il n’y a aucun danger à recevoir le vaccin, même si on a déjà été infecté par le virus pandémique.

Qu’en est-il du vaccin contre la grippe saisonnière?                                                              

Étant donné la prépondérance de la grippe A (H1N1) depuis quelques mois, la vaccination contre la grippe saisonnière, prévue à l’automne 2009, est reportée au mois de janvier 2010, aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public. Ce report vise à donner la priorité à la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1), et permet aux autorités de la santé d’adapter leur stratégie contre la grippe saisonnière aux observations à venir.

Quel est le pourcentage de personnes atteintes de la grippe A (H1N1) qui en meurent, comparé à la mortalité attribuable à la grippe saisonnière?

Au Canada, entre 4 000 et 8 000 personnes décèdent chaque année de la grippe saisonnière. Au Québec, on dénombre environ 1 500 décès par an. On estime qu’environ 0,1 % des personnes qui contractent la grippe saisonnière en meurent.

Actuellement, les experts estiment que la virulence du virus A (H1N1) est comparable à celle de la grippe saisonnière, c’est-à-dire que le taux de mortalité qui lui est attribuable se situerait aux alentours de 0,1 %

Est-ce qu’un enfant qui n’a jamais été vacciné a plus de risque de contracter le syndrome de Guillain-Barré, à cause de l’adjuvant, qu’un enfant déjà vacciné?

Les vaccins contre la grippe porcine utilisés aux États-Unis en 1976 ont été associés à un risque faible (environ 1 cas par 100 000 vaccinations), mais significatif, d’apparition du syndrome de Guillain-Barré (SGB - trouble neurologique, probablement d’origine auto-immunitaire) dans les 8 semaines suivant leur administration. Ces vaccins n’avaient pas d’adjuvant. On ne connaît toujours pas les causes sous-jacentes de cette association. Des études portant sur d’autres vaccins grippaux administrés depuis 1976 n’ont établi aucun lien avec le SGB ou, dans de rares cas, un très faible risque d’environ 1 cas par 1 million de vaccinations. Les autorités médicales québécoises estiment que le risque n’est pas plus élevé pour les enfants qui n’ont jamais été vaccinés.

Le Dr de Wals souligne que ce syndrome est très rare chez les enfants. « Il touche plutôt les personnes plus âgées. À ma connaissance, il n’existe aucune raison de croire que les enfants qui n’ont jamais été vaccinés courraient davantage de risques que les autres. »

Les informations complémentaires sur la Grippe A (H1N1)

Où puis-je m’informer des détails de la campagne de vaccination pandémique?                  

Pour savoir quand et où vous faire vacciner, consultez ce site du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec : http://vaccination.msss.gouv.qc.ca.

Le gouvernement du Québec a mis en ligne un site qui permet de suivre l’évolution de la pandémie et qui donne accès aux ressources offertes aux citoyens : www.pandemiequebec.gouv.qc.ca.

Le gouvernement du Canada a lancé un guide de préparation contre le virus H1N1 : www.phac-aspc.gc.ca.

Question et réponses sur la grippe, le rhume et l'alimentation

1. Boire du bouillon de poulet aide-t-il vraiment en cas de grippe ou de rhume?                  

  • Le bouillon de poulet fait maison est un bon aliment réconfort. Il jouit d'une excellente réputation comme « remède » contre le rhume. Et il se peut que cela soit justifié. Certains de ses constituants (non identifiés pour l'instant) pourraient procurer un soulagement dessymptômes du rhume en agissant sur des cellules du système immunitaire, selon des étudesin vitro1-2. Cependant, ces études sont trop préliminaires pour en faire une recommandation officielle.
  •  
  • Il se peut que les légumes et les fines herbes ajoutés au bouillon de poulet contribuent à son effet bénéfique.
  • La chaleur qui se dégage du bouillon de poulet et qui remplit les voies respiratoires lorsqu'on le consomme favorise la dissolution du mucus. Une recherche a d’ailleurs démontré que cet effet est plus perceptible avec du bouillon qu'avec de l'eau chaude3.
  • Le bouillon fait à partir de poudre, dont la composition est plutôt un concentré de sel, de sucre et d'additifs chimiques, n’apporterait pas ces bienfaits.

 

2. La vitamine C peut-elle aider à éviter la grippe ou le rhume?                                                         

 

  • Grippe, rhume et alimentation en 10 questionsLa vitamine C incite le système immunitaire à fabriquer davantage de lymphocytes T qui attaquent et détruisent un grand nombre d'agents pathogènes. Toutefois, les consommer en supplément ne prévient pas lagrippe ni le rhume dans la population en général, mais peut aider à la prévenir le rhume chez les athlètes et les personnes soumises à des conditions extrêmes.
  • Elle peut aussi aider à réduire très légèrement la durée du rhume, soit de 1 jour par an pour les adultes et 4 jours par année pour les enfants4.
  • La vitamine C en supplément ne fait donc pas grand miracle devant une grippe ou un rhume.
  • Optez plutôt pour des sources alimentaires de vitamine C comme l’orange, lepamplemousse, les fraises, le kiwi, le cantaloup, les poivrons rouges et verts, le brocoli, latomate et les choux de Bruxelles qui, en plus de la vitamine C, contiennent de nombreuxantioxydants.

 

3. La vitamine D est-elle utile pour prévenir la grippe ou le rhume?                                                        

  • Cette question est à l’étude présentement par l’Agence de santé publique du Canada en lien avec la prévention de la grippe H1N1.
  • Le lien entre vitamine D et grippe vient de l’observation que les grippes surviennent en majorité l’hiver, au moment où la production de vitamine D grâce au soleil est presque nulle. Certains chercheurs, comme Reinhold Vieth, professeur à l’Université de Toronto, s’avancent même à dire que l’on ne devrait pas attendre les résultats de l’étude avant de commencer à prendre de la vitamine D.
  • Il croit que toutes les personnes vivant au-dessus du 30e parallèle devraient faire doser leurvitamine D sanguine et prendre des suppléments en conséquence.
  • Si vous avez plus de 50 ans et que vous ne voulez pas prendre de suppléments, assurez-vous de prendre au moins 2 tasses de lait ou de boisson de soya par jour, 6 oeufs par semaine en plus de 2 repas de poissons gras par semaine, afin d’obtenir un apport de 400 UI de vitamine D par jour.
  •  

4. Doit-on éviter de boire du lait lorsqu’on a la grippe ou le rhume?                                                 

 

  • Il existe une croyance selon laquelle la consommation de lait augmenterait la formation de mucus dans la gorge, surtout lorsqu'on est affligé d’une grippe ou d’un rhume. Deux études5-6 laissent croire que ce n'est pas le cas.
  • On suggère toutefois de s'en tenir alors au lait écrémé parce que les gras saturés du lait n’aident pas à avoir une bonne immunité.
  • Le réputé Dr Andrew Weil suggère, quant à lui, d'éliminer le lait de vache et ses dérivés parce que, selon lui, la caséine, une protéine du lait, peut irriter le système immunitaire. Il recommande plutôt le lait de chèvre.
  • La controverse se poursuit, mais il n’y a pas de preuves scientifiques indiquant qu’il causerait du mucus.

 

5. Les multivitamines protègent-elles de la grippe ou du rhume?                                                      

  • La malnutrition protéino-énergétique est la cause la plus commune de déficience immunitaire dans le monde. Mais, elle est très rare dans les pays industrialisés. Des déficiences en certains nutriments (zinc, sélénium, fer, cuivre, vitamine A, C, E, et acide folique), même faibles, ont une importante influence sur la réponse immunitaire. Toutefois, lors d’absence de carence, les suppléments de vitamines et minéraux ne sont d’aucune utilité.
  • Une analyse sanguine complète peut permettre de déceler certaines carences, mais pas toutes.
  • Si vous avez des infections à répétition, il serait justifié d’obtenir une analyse sanguine et une évaluation nutritionnelle avant de prendre des suppléments.

6. Les probiotiques soignent-ils la grippe ou le rhume?                                                                 

  • Les probiotiques sont des suppléments alimentaires qui, grâce à leurs micro-organismes utiles, ont des effets bénéfiques sur la flore intestinale et le système immunitaire7-8.
  • Une étude clinique a démontré qu’un supplément de probiotiques ne prévenait pas le rhumeni la grippe, mais pouvait réduire de 2 jours leur durée9
  • Dans une autre étude, la prise quotidienne de probiotiques durant 6 mois a permis de réduire significativement la fièvre, l'écoulement nasal, l'incidence et la durée de la toux, les prescriptions d'antibiotiques et le nombre de jour d'école manqué à cause de la maladie chez des enfants de 3 ans à 5 ans10.
  • D’autres études sont nécessaires avant de confirmer l'effet positif des probiotiques dans les cas de rhume et grippe.

 

7. Le sucre affaiblit-il le système immunitaire?                                                                                 

 

  • Il existe une croyance selon laquelle la consommation élevée de sucresconcentrés diminuerait l’immunité. Cette croyance provient de 2 études11-12 publiées dans les années 1970. Elles ont démontré que l'administration de quantités croissantes de glucose réduisait, de façon progressive, la capacité des globules blancs à envelopper les bactéries pour éventuellement les détruire.
  • Puisque ces études n'ont pas été reproduites par la suite, on ne peut pas conclure qu’une consommation de sucre élevée peut nuire à l'immunité. Toutefois, si l'apport en sucre est très élevé et qu'il remplace la consommation d'aliments nutritifs, il peut interférer avec l'atteinte des besoins nutritionnels journaliers et compromettre l'immunité.
  • Étant donné cette éventualité, il est conseillé de modérer sa consommation de sucres concentrés, surtout en période d’infection, à moins de 10 % des calories totales.

8. Quels sont les aliments-clés à mettre au menu pour prévenir ou aider à soigner la grippe ou le rhume?

 

Il n'y a pas de lien entre l’alimentation et le risque infectieux sauf, évidemment, pour les personnes en dénutrition.

  • Sans qu’il y ait de preuves directes que les fruits et les légumes permettraient d’éviter lerhume ou la grippe, il est intéressant de les mettre au menu en grande quantité, ne serait-ce que pour leur grand contenu en antioxydants qui s'opposent aux radicaux libres pour renforcer le système immunitaire.
  • Parmi les légumes, les champignons, notamment les shiitakes et les pleurotes, ainsi que l’ail, l’oignon et les échalotes devraient faire davantage partie du menu parce qu'ils stimuleraient les défenses immunitaires et aideraient à lutter contre les infections.

  • En plus des fruits et des légumes, les protéines que l’on retrouve en grandes quantités dans le groupe viandes et substituts (viandes, volailles, oeufs, poissons, fruits de mer, noix et légumineuses) permettent de produire des anticorps, des molécules-clés du système immunitaire. Elles doivent faire partie du menu en quantité adéquate, soit de 2 à 3 portions de viandes et substituts par jour.
  • Il faut aussi s’assurer d'avoir une consommation suffisante, mais modérée, des « bons gras » que sont les acides gras oméga-3, oméga-6 et oméga-9, parce qu'ils sont associés à un meilleur fonctionnement immunitaire. Le poisson, l’huile d’olive et de canola et les noix et graines sont d’excellentes sources de bons gras.
  • Et il ne faut pas oublier d’atteindre ses besoins en zinc. On en retrouve dans les huîtres, les fruits de mer, le foie de veau, le poulet, le germe de blé, les graines de citrouille et de sésame, les légumineuses, etc.

9. Faut-il éviter la viande et le gras lors de grippe ou de rhume?                                                 

  • La suralimentation qui peut se traduire par un excès d'apport en lipides, provenant deviandes grasses notamment, peut baisser la résistance bactérienne.

Les gras à éviter sont plutôt ceux accompagnant les fritures, les pâtes feuilletées, les pâtisseries, les viandes grasses, le fromage, le beurre et la crème.

  • Par contre, les protéines que l’on retrouve en grandes quantités dans le groupe viandes et substituts (viandes, volailles, oeufs, poissons, fruits de mer, noix et légumineuses) permettent de produire des anticorps, des molécules-clés du système immunitaire. Elles doivent faire partie du menu en quantité adéquate soit de 2 à 3 portions de viandes et substituts par jour. Il faut cependant s’assurer de choisir des coupes maigres de viandes.

10. Devrions-nous seulement boire, lorsqu’on a la grippe ou le rhume?                                          

  • Les liquides aident à dissoudre l'excès de mucus qui gêne la respiration. Ils préviennent aussi la déshydratation que provoque la fièvre.
  • Toutefois, en plus de boire beaucoup, il est important de manger équilibré afin d’avoir de l’énergie pour continuer à faire ses activités pour les 10 jours que dure le rhume ou la grippe.
  • Éviter toutefois la suralimentation qui peut se traduire par un excès d'apport en lipides ou en sucres ajoutés et qui peut baisser la résistance bactérienne.
  • Selon une étude récente, le thé pourrait être un allié contre le rhume et la grippe. En effet, un ingrédient du thé vert, la théanine, pourrait renforcer le système immunitaire. Dans cette étude, les personnes traitées avec des extraits de thé ont contracté moins de rhumes et de grippes que celles ayant pris un placebo et leurs symptômes ont été moins longs et intenses lorsqu’elles ont été malades13. Cette étude devra être reproduite sur un plus grand nombre de sujets avant de confirmer que le thé peut aider dans la prévention du rhume et de la grippe. En attendant, rien n'empêche de boire du thé, car il est déjà reconnu comme étant une bonne source d'antioxydant.

Fiche créée : octobre 2009

Références

Références

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Notes

1. Hopkins AB. Chicken soup cure may not be a myth. Nurse Pract. 2003 Jun;28(6):16.
2. Rennard BO, Ertl RF, et al. Chicken soup inhibits neutrophil chemotaxis in vitro. Chest. 2000 Oct;118(4):1150-7.
3. Saketkhoo K, Januszkiewicz A, Sackner MA. Effects of drinking hot water, cold water, and chicken soup on nasal mucus velocity and nasal airflow resistance. Chest. 1978 Oct;74(4):408-10.
4. Heimer KA, Hart AM, et al. Examining the evidence for the use of vitamin C in the prophylaxis and treatment of the common cold. J Am Acad Nurse Pract. 2009 May;21(5):295-300.
5. Pinnock CB, Graham NM, et al. Relationship between milk intake and mucus production in adult volunteers challenged with rhinovirus-2. Am Rev Respir Dis. 1990 Feb;141(2):352-6.
6. Arney WK, Pinnock CB. The milk mucus belief: sensations associated with the belief and characteristics of believers. Appetite. 1993 Feb;20(1):53-60.
7. Forchielli ML, Walker WA. The role of gut-associated lymphoid tissues and mucosal defence. Br J Nutr. 2005 Apr;93 Suppl 1:S41-8.
8. Cross ML. Immune-signalling by orally-delivered probiotic bacteria: effects on common mucosal immunoresponses and protection at distal mucosal sites. Int J Immunopathol Pharmacol. 2004 May-Aug;17(2):127-34.
9. de Vrese M, Winkler P, et al. Probiotic bacteria reduced duration and severity but not the incidence of common cold episodes in a double blind, randomized, controlled trial. Vaccine. 2006 Nov 10;24(44-46):6670-4. Epub 2006 Jun 6.
10. Leyer GJ, Li S, et al. Probiotic effects on cold and influenza-like symptom incidence and duration in children. Pediatrics. 2009 Aug;124(2):e172-9. Epub 2009 Jul 27.
11. Ringsdorf WM Jr, Cheraskin E, Ramsay RR Jr. Sucrose, neutrophilic phagocytosis and resistance to disease. Dent Surv. 1976 Dec;52(12):46-8.
12. Sanchez A, Reeser JL, et al. Role of sugars in human neutrophilic phagocytosis. Am J Clin Nutr. 1973 Nov;26(11):1180-4.
13. Rowe CA, Nantz MP, et al. Specific formulation of Camellia sinensis prevents cold and flu symptoms and enhances gamma,delta T cell function: a randomized, double-blind, placebo-controlled study. J Am Coll.Nutr 2007;26(5):445-452.