La constipation
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La constipation

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1066

Constipation La constipation consiste en un retard ou une difficulté à évacuer les selles. Elle peut être occasionnelle (voyage, grossesse, etc.) ou chronique. On parle de constipation chronique lorsque le problème dure depuis au moins 6 à 12 mois, avec des symptômes plus ou moins marqués.

La fréquence d’évacuation des selles varie d’une personne à l’autre, allant de 3 fois par jour à 3 fois par semaine. On peut parler de constipation lorsque les selles sont dures, sèches et difficiles à évacuer. En général, cela survient s’il y a moins de 3 selles par semaine.

La constipation peut être soit de transit (ou de progression), c'est-à-dire que les selles stagnent trop longtemps dans le côlon, soit terminale (ou d'évacuation), c'est-à-dire qu'elles s'accumulent dans le rectum. Les 2 problèmes peuvent coexister chez une même personne.

En Amérique du Nord, on estime que de 12 % à 19 % de la population, tant chez les enfants que chez les adultes, souffrent de constipation chronique9.

Causes

  • Lors de la digestion, les intestins se contractent pour faire avancer les aliments dans le tube digestif. Ce phénomène de contractions est appelé le péristaltisme. En cas deconstipation, le péristaltisme est ralenti et les selles restent trop longtemps dans le côlon. Dans la grande majorité des cas, aucune cause organique n’est retrouvée et la constipation est dite « fonctionnelle ».
  • La plupart du temps, la constipation fonctionnelle est causée par de mauvaises habitudes alimentaires, l'inactivité physique, le stress, l'anxiété ou la présence d'hémorroïdes ou de fissures anales qui font que la personne se retient d'aller à la selle.
  • Retarder l’évacuation des selles lorsque l’envie se fait sentir est une autre cause fréquente de constipation. Plus elles séjournent longtemps dans le côlon, plus les selles deviennent dures comme des cailloux et difficiles à évacuer. Ceci est attribuable au fait que le corps, par le côlon, réabsorbe beaucoup d’eau présente dans les selles. Retenir leur évacuation peut aussi provoquer des douleurs et des fissures anales.
  • Chez certaines personnes, au moment de la défécation, le muscle de l’anus (le sphincter anal) se contracte au lieu de se détendre, ce qui bloque le passage des selles14,15. Pour expliquer cette mauvaise synchronisation des réflexes, les hypothèses pointent souvent vers des facteurs psychologiques16. Dans de nombreux cas, on ne retrouve toutefois ni cause ni élément déclencheur.
  • La constipation peut aussi résulter d'une maladie plus complexe ou l'accompagner (le syndrome de l’intestin irritable, notamment). Il peut aussi s'agir de diverticulite, d'une lésion organique du côlon (cancer colorectal, par exemple), d'une anomalie du métabolisme (hypercalcémie, hypokaliémie), ou d'un problème endocrinien (hypothyroïdie) ou neurologique (neuropathie diabétique, maladie de Parkinson, affection médullaire).
  • Dans de rares cas, la constipation est causée par une occlusion (ou obstruction) intestinale, qui correspond à un blocage total du transit intestinal. La constipation survient alors de façon soudaine et s’accompagne de vomissements. Elle nécessite une consultation d’urgence.
  • De nombreux médicaments peuvent également causer une constipation, dont, paradoxalement, certains laxatifs lorsqu'on les prend pendant de longues périodes, les anxiolytiques, les antidépresseurs, la morphine, la codéine et les autres opiacés, certains antispasmodiques (anticholinergiques), les anti-inflammatoires, les relaxants musculaires, certains antihypertenseurs (surtout les inhibiteurs des canaux calciques comme le diltiazem), les diurétiques, les antiacides contenant de l’aluminium, etc. Certains suppléments de fer peuvent également causer la constipation, mais ils ne produisent pas tous cet effet.
  • La constipation peut résulter d'allergies ou d'intolérances alimentaires, notamment au lactose du lait de vache, situation qui est moins rare qu'on ne le croit chez les jeunes enfants constipés de façon chronique1,2.
  • Enfin, dans de rares cas, chez les enfants, la constipation peut être le signe de la maladie de Hirschsprung, une maladie présente dès la naissance liée à l’absence de certaines cellules nerveuses dans l’intestin.

Quand consulter?

La constipation, surtout lorsqu’elle survient brutalement, peut être le signe d’une maladie grave, comme un cancer du côlon. Il ne faut donc pas négliger ce symptôme. Il est conseillé de consulter un médecin dans les cas suivants.

  • Constipation récente ou accompagnée de sang dans les selles.
  • Ballonnements, douleurs, ou constipation qui alterne avec une diarrhée.
  • Perte de poids.
  • Selles dont le calibre diminue de façon continuelle, ce qui peut être le signe d’un problème plus grave à l’intestin.
  • Constipation qui dure depuis plus de 3 semaines.
  • Constipation qui persiste chez le nouveau-né ou le très jeune enfant (car il faut éliminer une maladie de Hirschsprung).

Complications possibles

En général, la constipation est bénigne et disparaît d’elle-même en quelques jours, grâce à unrégime alimentaire adapté. Cependant, si elle persiste, certaines complications peuvent parfois survenir :
- hémorroïdes ou fissures anales;
- occlusion intestinale;
- incontinence fécale;
- fécalome, c’est-à-dire une accumulation et une compaction de selles sèches dans le rectum, qui survient surtout chez les personnes âgées ou alitées;
- abus de laxatifs.

Les symptômes, personnes et facteurs de risque

Symptômes

  • Constipation de transit : des selles dures et rares (moins de 3 par semaine), mais pas de difficulté d'évacuation.
  • Constipation terminale : une sensation de défécation incomplète ou difficile, une sensation de plénitude rectale, des efforts de poussée importants ou répétés.

Note. Dans les 2 cas, la constipation peut s'accompagner de ballonnements, de douleurs abdominales et de malaises intestinaux.

Personnes à risque

  • Les femmes seraient 3 fois plus susceptibles de souffrir de constipation que les hommes3. On expliquerait cette prévalence élevée en partie par des causes hormonales. Selon une hypothèse, la progestérone, plus abondante durant la 2e moitié du cycle menstruel et pendant la grossesse, rendrait les intestins paresseux.
  • Les enfants sont fréquemment constipés, avec un pic de prévalence autour de l’âge de 4 ans.
  • À partir de 65 ans, les risques augmentent nettement, tant pour les hommes que pour les femmes.
  • Les personnes qui doivent garder le lit ou qui ont peu d’activité physique sont également sujettes à la constipation (malades graves, convalescents, accidentés, personnes âgées).

Facteurs de risqueCONSTIPATION

  • Une alimentation pauvre en fibres et en liquides.
  • La sédentarité, l’inactivité physique.
  • Certains médicaments.
  • Ignorer systématiquement son besoin d'aller à la selle en raison d’un stress émotionnel ou d’un trouble psychologique.
  • Les changements hormonaux (grossesse, ménopause).
  • La fréquence de la constipation est 2 fois plus élevée chez les personnes ayant de bas revenus, probablement en raison d’une moins bonne alimentation9.

La prévention

Pourquoi prévenir?

  • Des mesures simples permettent de prévenir la constipation et d’éviter les inconforts qu’elle provoque.
  • Ces mesures aident aussi à prévenir la constipation chronique et peuvent être suivies en tout temps.

 

Mesures préventives de base

Adopter une alimentation riche en fibres. Les aliments d’origine végétale - fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, noix et graines, algues - contiennent tous des fibres alimentaires, tandis que ceux d’origine animale n’en contiennent pas. On distingue 2 types de fibres : les fibres insolubles et les fibres solubles. Généralement, les végétaux renferment ces 2 types de fibres, les fibres insolubles étant les plus abondantes. Quelques végétaux seulement contiennent des fibres solubles en bonne quantité.

La cellulose, l’hémicellulose et la lignine sont des fibres insolubles. Elles préviennent la constipation en absorbant beaucoup d’eau, ce qui augmente le volume des selles et stimule les contractions de l’intestin.

La pectine, la gomme et les mucilages sont des fibres solubles. Le psyllium est un des rares végétaux à contenir essentiellement des fibres solubles. L’avoine et l’orge en contiennent aussi. Ce type de fibre aide à prévenir la constipation en absorbant l’eau et en créant un gel. Elles contribuent également à contrôler la glycémie et à abaisser le taux de cholestérol.

Rappelons que d’après le Guide alimentaire canadien, nous devrions consommer de 6 à 8 portions de produits céréaliers par jour, de préférence à base de grains entiers ou enrichis.

Pour en savoir plus sur les meilleures sources de fibres alimentaires, voyez notre Palmarès des nutriments Fibres alimentaires.

 

Boire suffisamment. Il est généralement recommandé d’absorber de 2 à 3 litres de liquide par jour, dont une bonne partie est apportée par les aliments. De façon générale, on suggère de boire de 6 à 8 verres d'eau quotidiennement, entre les repas. Les eaux minérales riches en magnésium ont un effet laxatif doux et peuvent être privilégiées en cas de constipation.

 

Exercice physique régulier. Marcher, pédaler, être actif physiquement a une influence sur les muscles abdominaux et favorise le transit intestinal. Voyez notre dossier Forme physique.

 

Répondre au besoin d’aller à la selle dès qu'il se présente. Après avoir mangé, les intestins entrent dans une vague de contractions afin d’évacuer les selles. Il s’agit d’un réflexe naturel qui aide à la sortie des selles en douceur. En n’écoutant pas l’envie d’aller à la selle, l’évacuation devient plus difficile.
Les médecins recommandent aux personnes constipées de se rendre à la toilette 2 fois par jour, environ 30 minutes après les repas et de ne pas faire d’efforts de poussées pendant plus de 5 minutes (car cela augmente le risque de crise d’hémorroïdes). Ce « rituel » favorise l’évacuation régulière des selles, notamment chez les enfants18.

 

Ne pas ignorer un stress émotionnel important.

Les traitements médicaux 

La médecine classique ne considère pas qu'il soit nécessaire pour la santé d'évacuer les selles de façon quotidienne. La fréquence d’évacuation des selles dépend de chaque personne, mais on parle généralement de constipation s’il y a moins de 3 selles par semaine et que celles-ci sont dures ou difficiles à évacuer.

Le médecin déterminera d'abord s'il s'agit d'une constipation secondaire (consécutive à une autre maladie) ou primaire. Dans le premier cas, il traitera la cause ou il prescrira des examens complémentaires, comme une coloscopie. Soignez vos hémorroïdes s'il y a lieu. Elles sont souvent cause de constipation. Si votre constipation est récente et que vous prenez un nouveaumédicament, parlez-en à votre médecin. Il se peut que votre médicament soit la cause de votre problème.

Ensuite, le médecin déterminera s'il s'agit d'une constipation de transit ou terminale

Constipation de transit

Le médecin recommandera d'abord de modifier le régime alimentaire de façon à augmenter l'apport en fibres : crudités, légumes cuits, légumineuses, fruits riches en pectine (pomme, poire, pêche, baies), mais surtout céréales entières.

On peut ajouter du son de blé, très riche en fibres, ou d’autres céréales aux recettes de muffins, etc. Pour traiter la constipation, on recommande de consommer environ 1/4 de tasse de son de blé par jour. Les pruneaux entiers et le jus de pruneau sont aussi très efficaces pour soulager la constipation, car ils contiennent du sorbitol, un laxatif naturel. Une dose quotidienne de 8 onces est généralement suffisante4. Cependant, il faut parfois attendre plusieurs semaines avant de ressentir les bienfaits d’une alimentation enrichie en fibres sur le transit19.

En parallèle, le médecin recommandera aussi de boire suffisamment, tout en évitant l’alcool et les boissons caféinées, qui déshydratent et peuvent irriter le côlon. Toutefois, si la constipation est chronique et qu'elle est accompagnée d'une irritation intestinale, il faut éviter de modifier trop soudainement son alimentation.

Si la constipation persiste, il recommandera un laxatif. Il en existe 6 catégories :

  • Les laxatifs de lest ou de masse sont généralement des mucilages ou des fibres alimentaires préparées : muciloïde hydrophile de psyllium ou méthylcellulose. Ce type de laxatif est le plus doux pour les intestins. En se liant à l’eau, les fibres gonflent, ce qui aide à former des selles molles et volumineuses. Leur volume déclenche le péristaltisme des intestins, qui fait avancer les selles vers le rectum. Cela peut prendre quelques jours avant que l’effet laxatif apparaisse. Il est recommandé de boire l’équivalent de 5 à 10 fois le volume de la quantité de laxatif de lest ingérée. Metamucil®, Prodiem® et les Kellogs Bran Buds® en sont des exemples.
    Effets indésirables possibles : ballonnements, flatulences et crampes. Les intégrer de manière progressive dans l’alimentation limite ces désagréments.
  • Les laxatifs émollients, qui ramollissent les selles. Par exemple, le docusate sodique (Colace®, Ex-Lax®, Soflax®).
    Effets indésirables possibles : diarrhée et légères crampes à l’estomac.
  • Les laxatifs osmotiques aident à retenir davantage d'eau dans l'intestin, ramollissant ainsi les selles. Ils comprennent des sels (sulfate de sodium, sulfate de magnésium ou sel d’Epsom), de l’hydroxyde de magnésium (lait de magnésie), des sucres non assimilables par l’intestin (lactulose, mannose, mannitol, sorbitol, etc.) ou de la glycérine (sous forme de suppositoire). Les laxatifs à base de polyéthylène glycol (Miralax®, Lax-A-Day®) sont des laxatifs osmotiques disponibles pour les adultes se plaignant d'une constipation occasionnelle.
    Effet indésirable possible : diarrhée, flatulences, crampes, et déshydratation à fortes doses.
  • Les laxatifs lubrifiants, qui lubrifient les selles et facilitent leur évacuation. Il s’agit le plus souvent d’huile minérale (huile de paraffine ou vaseline). On peut les utiliser par voie orale ou rectale.
    Effets indésirables possibles : diarrhée et légères crampes à l’estomac. Attention, uneinflammation des poumons peut survenir si l’huile est aspirée accidentellement dans les poumons.
  • Les laxatifs stimulants agissent directement sur la muqueuse intestinale et l'ensemble des mouvements péristaltiques (bisacodyl, anthracéniques, huile de ricin émulsionnée). Ils diminuent la réabsorption d’eau et d’électrolytes dans le côlon. Les laxatifs stimulants, très irritants pour la muqueuse du côlon, sont utilisés en dernier recours. Ils sont déconseillés en cas de constipation chronique. Ils ne doivent pas être pris pendant plus de 1 ou 2 semaines sans supervision médicale.
    Effets indésirables possibles : crampes abdominales, diarrhée et sensation de brûlure dans le rectum.
    Mise en garde. Le surdosage peut provoquer un syndrome des intestins paresseux par accoutumance, de même que conduire à une baisse des taux de sodium et de potassium sanguins, à une déshydratation et éventuellement à des troubles plus graves.
    Avertissement. Ils sont contre-indiqués aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.

Certaines préparations sont composées de médicaments provenant de 2 ou 3 de ces groupes de laxatifs.

  • Lubiprostone (Amitiza®). Ce médicament d’une nouvelle classe est indiqué pour le traitement de la constipation chronique chez l'adulte, en cas d’échec des autres traitements19. Il agit en augmentant la sécrétion d’eau par l’intestin.
    Effets indésirables possibles : nausées, diarrhée, douleurs abdominales et flatulences.

Constipation terminale

En cas de constipation terminale, le médecin pourra recommander des microlavements ou dessuppositoires afin de rétablir le réflexe d'évacuation. De plus, par rétroaction biologique (biofeedback), on pourra rééduquer la motricité ano-rectale après un épisode de constipation chronique, si nécessaire5,13.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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4. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999.
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