L’andropause
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L’andropause

Publié par topclinique topclinique   | Il ya 9 ans   | 1014

Andropause On définit l’andropause comme l’ensemble des symptômes physiologiques et psychologiques qui peuvent accompagner la baisse de testostérone chez l’homme vieillissant. Elle surviendrait habituellement vers 45 ans à 65 ans.

L’andropause, du grec andros, qui signifie « homme », et pausis, « cessation », est souvent présentée comme le pendant masculin de la ménopause.

Ces symptômes vont de la baisse de l’appétit sexuel à l’arrivée de problèmes érectiles en passant par une sensation d’être à court d’énergie et d’entrain. Des périodes de transpiration excessive, des problèmes d’insomnie et une prise de poids pourraient aussi s’ajouter aux répercussions d’un déclin de production d’hormones sexuelles.

Considérée comme un dysfonctionnement par certains, comme le reflet du vieillissement normal par d’autres, l’andropause demeure un sujet controversé. Qui plus est, le seul médicament offert, la testostérone, n’a pas fait ses preuves, que ce soit en matière d’efficacité ou d’innocuité.

 

 

Ménopause pour les unes, andropause pour les autres?

La comparaison entre l’andropause et la ménopause est plutôt boiteuse. L’andropause touche seulement une minorité d’hommes. Aussi, elle ne marque pas l’arrêt de la fertilité. Par ailleurs, le déclin hormonal chez l’homme est partielprogressif et inconstant, contrairement à la femme, chez qui les hormones chutent de façon marquée sur une courte période de temps. Chez les hommes, une légère baisse de production de testostérone s’amorcerait dès la trentaine ou la quarantaine. D’après ce que les experts ont observé, la concentration en testostérone dans le sang diminuerait d’environ 1 % par année.

Combien d’hommes touchés?

Puisque l’andropause est peu connue et rarement dépistée, on ne dispose pas de données exactes sur la proportion des hommes qui en souffriraient.

Néanmoins, selon une vaste étude publiée en 2010, l’European Male Aging Study, seulement 2 %des hommes âgés de 40 ans à 80 ans vivent une andropause : la proportion est de 3 % chez les 60 ans à 69 ans et de 5 % chez les 70 ans à 79 ans1. Le diagnostic était basé sur la présence de symptômes d’andropause et d’un taux sanguin de testostérone inférieur à la normale.

Selon les auteurs de l’étude, ces résultats indiquent que le traitement à la testostérone convient à très peu d’hommes12. La plupart du temps, d’après leurs observations, les symptômes sont plutôt reliés au vieillissement, à l’obésité ou à un autre problème de santé. En effet, de 20 % à 40 % des hommes développeraient des symptômes pouvant ressembler à ceux de l’andropause avec l’âge11.

Vraiment une question de testostérone?

La testostérone est offerte en guise de traitement à l’andropause depuis un peu plus d’une dizaine d’années. L’objectif du traitement est d’améliorer la qualité de vie en atténuant les symptômes. Les firmes pharmaceutiques soutiennent, quant à elles, que la testostérone pourrait aussi retarder le processus de vieillissement : moins de perte de masse musculaire et de risque de fractures, plus de vigueur sexuelle, dont de meilleures érections, etc. Ces effets n’ont toutefois pas été démontrés scientifiquement.

Voici les principaux facteurs qui font du traitement de l’andropause un sujet délicat et complexe :

  • Le taux de testostérone qui reflète une « insuffisance » chez les hommes d’âge mûr est inconnu. De plus, ce taux varie d’un homme à l’autre. Les échelles utilisées actuellement comportent un important degré d’imprécision et reposent sur des moyennes établies chez de jeunes hommes;
  • Il n’y a pas de symptômes propres à l’andropause. Autrement dit, tous les symptômes ressentis peuvent être la conséquence d’autres problèmes de santé, comme une dépression, des problèmes vasculaires ou l’obésité;
  • L’association entre un taux de testostérone peu élevé et les symptômes d’andropause est faible, selon diverses études. Des hommes ayant un taux de testostérone jugé normal peuvent ressentir des symptômes d’andropause. Certains experts estiment que les symptômes de l’andropause seraient plus souvent le résultat de mauvaises habitudes de vie2,11;
  • Les bienfaits et les risques du traitement à la testostérone ne sont pas clairement établis par des essais cliniques, à court et à long terme. Certains experts affirment que l’hormonothérapie à la testostérone n’est qu’un coûteuxplacebo12. La principale crainte liée à ce traitement chez des hommes plus âgés est d’accroître le risque de cancer de la prostate ou d’accident vasculaire cérébral. En effet, la testostérone augmente le taux d’hémoglobine et peut modifier légèrement le profil des lipides dans le sang, accroissant ainsi le risque qu’un caillot sanguin se forme dans une artère du cerveau. Voici d’autres risques évoqués : dommages au foie, développement des seins (qui peuvent devenir douloureux), atrophie des testicules, accentuation de comportements agressifs ou antisociaux et aggravation d’un trouble de santé déjà existant (apnée du sommeil, manie, dépression, etc.). À l’instar des hormones prescrites aux femmes ménopausées, il se peut que l’on découvre a posteriori que ce traitement à la testostérone présente certains risques pour la santé. Des études sont en cours;
  • D’autres changements hormonaux pourraient expliquer les effets de l’andropause. La DHEA (déhydroépiandrostérone), l’hormone de croissance, la mélatonine et, dans une moindre mesure, les hormones thyroïdiennes exercent aussi leur influence.

La testostérone

La testostérone est l’hormone sexuelle prépondérante chez l’homme. On l’associe à la vitalité et la virilité. On lui doit l’apparition des caractères sexuels masculins à la puberté. Elle contribue également à maintenir la santé des os et la fermeté des muscles et stimule la production du sperme et des globules rouges. La manière dont le gras s’accumule sur le corps est aussi influencée par cette hormone. Les femmes en produisent aussi mais en très faible quantité.

Les testicules fabriquent la testostérone. La quantité de testostérone produite dépend des signaux envoyés par des glandes situées dans le cerveau : l’hypothalamus et l’hypophyse. Divers facteurs vont favoriser ou inhiber la production de testostérone. Les rapports sexuels, par exemple, la stimulent. Une fois produite, la testostérone circule dans le système sanguin et se lie à des récepteurs de divers tissus, où elle exerce ses effets.

Diagnostic

Le traitement de l’andropause étant récent, les critères menant au diagnostic ne s’appuient pas sur une base scientifique solide.

Le médecin s’informe d’abord des symptômes ressentis par son patient. Il peut utiliser certains formulaires d’évaluation pour mieux dépeindre l’intensité des symptômes, comme le test AMS (pourAging Male Score) ou le test ADAM (pour Androgen Deficiency of the Aging Male). Pour consulter ces tests, voir la section Sites d’intérêt.

Il s’agit d’une bonne occasion pour établir un bilan de santé complet : analyses sanguines (profil lipidique, hormones thyroïdiennes, antigène prostatique spécifique, etc.), portrait de la santé cardiovasculaire, survol des habitudes de vie. Une liste des médicaments et des produits de santé naturels consommés complètera le tout. Ce bilan aidera à exclure les autres causes possibles des symptômes ressentis (anémie, dépression, hypothyroïdie, syndrome de fatigue chronique, problèmes de circulation sanguine, effets indésirables de médicaments, etc.).

Les tests sanguins

Voici quelques explications au sujet des tests qui servent à évaluer s’il y a une déficience en testostérone.

Selon l’International Society for the Study of Aging Male (ISSAM), les tests visant à mesurer lestaux sanguins de testostérone devraient faire partie du diagnostic puisque les symptômes pourraient ne pas être reliés à l’andropause3. Mais ces tests sont pratiqués seulement si plus d’un symptôme se manifeste.

  • Le taux de testostérone totale. Le résultat à ce test inclut à la fois la testostérone liée à un transporteur (la sex hormone binding globuline ou SHBG et, dans une moindre mesure, l’albumine) et la testostérone qui circule librement dans le sang;
  • Le taux de testostérone libre. Cette mesure est importante puisque c’est la testostérone libre qui est active dans le corps. En moyenne, environ 2 % de la testostérone circule librement dans le sang. Il n’existe pas de test qui mesure directement le taux de testostérone libre. Les médecins procèdent donc à une estimation par calcul : ils mesurent le taux de sex hormone binding globuline(SHBG) dans le sang puis le soustraient du taux de testostérone totale.

Les symptômes

Chez certains hommes, divers symptômes pourraient s’expliquer par une baisse de la production de testostérone3. Pour le moment, ceux qui semblent le plus clairement reliés au taux de testostéronesont les 3 symptômes suivants11  :

  • Une baisse de l’appétit sexuel;
  • Des érections matinales moins fréquentes;
  • L’incapacité d’avoir une érection et de la maintenir convenablement durant le coït.

Autres symptômes souvent associés à l’andropause :

  • Des chaleurs;
  • Une baisse importante d’énergie et une fatigue;
  • Une vague déprime;
  • De l’insomnie;
  • De légers problèmes de mémoire et de concentration;
  • Un malaise physique généralisé, un manque de force physique;
  • Une augmentation de la graisse viscérale (abdominale).

Personnes à risque et facteurs de risque

Personnes à risque

On en sait encore trop peu sur l’andropause pour déterminer si certains hommes sont plus à risque.

Facteurs de risque

Ces facteurs ont été associés à un plus faible taux de testostérone9 :

  • La consommation excessive d’alcool et de marijuana;
  • Un surplus de poids. Une augmentation de 4 ou 5 points d’indice de masse corporelle équivaudrait à un vieillissement de 10 ans relativement à la baisse de testostérone10;
  • L’obésité abdominale. Elle correspond à un tour de taille supérieur à 94 cm (37 po) chez l’homme;
  • Le diabète et le syndrome métabolique;
  • Des taux de lipides sanguins, notamment le cholestérol, en dehors des valeurs normales;
  • Une maladie chronique
  • Des problèmes au foie;
  • Le stress chronique;
  • La prise de certains médicaments, comme les antipsychotiques, certains antiépileptiques et les narcotiques.

La prévention

Peut-on prévenir?

Dans une certaine mesure, on pourrait atténuer l'impact des symptômes en adoptant unmode de vie sain, puisque celui-ci influence le taux de testostérone.

Par exemple, pour conserver ou aider à retrouver une bonne fonction érectile, la nutritionniste Hélène Baribeau émet les suggestions suivantes :

  • modérer la consommation d’alcool;
  • réduire la consommation d’aliments salés;
  • consommer plus d’oméga-3 (saumon, sardines, graines de lin, etc.);
  • manger plus de fibres alimentaires;
  • éviter les aliments très sucrés.

Pour en savoir plus et pour d’autres conseils, voir notre Diète spéciale Andropause.

Les traitements médicaux

Des cliniques spécialisées en andropause ont vu le jour ces dernières années. Si une andropause est diagnostiquée, un traitement hormonal à la testostérone est parfois prescrit. Il s’agit du seul traitement médicamenteux offert actuellement.

Aux États-Unis, la prescription de testostérone a augmenté de 20 fois depuis 20 ans11.

Cependant, si la dysfonction érectile est le principal symptôme, la prise d'un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 (Viagra®, Levitra®, Cialis®) est souvent envisagée en premier lieu. Selon le cas, une consultation avec un psychologue ou un sexologue peut être profitable. Consulter aussi notre fiche Dysfonction sexuelle masculine.

Par ailleurs, le médecin procédera à un bilan de santé, car les symptômes pourraient être expliqués par un état de santé ou une maladie qui n’a pas encore été diagnostiquée. La perte de poids, si indiquée, et l’amélioration des habitudes de vie sont à privilégier avant d’entreprendre une hormonothérapie à la testostérone.

Hormonothérapie à la testostérone

D’après ce que les médecins observent en clinique, certains hommes bénéficieraient de ce traitement. En effet, l’hormonothérapie à la testostérone pourrait accroître la libido, améliorer la qualité des érections, augmenter le niveau d’énergie et affermir les muscles. Elle pourrait aussi contribuer à une meilleure densité minérale osseuse. Cela peut prendre de 4 à 6 mois avant que les effets thérapeutiques de la testostérone ne se manifestent pleinement13.

On ne sait toutefois pas si l’hormonothérapie à la testostérone pose des risques pour la santé à long terme. Des études sont en cours. On évoque un risque potentiellement accru :

  • d’hypertrophie bénigne de la prostate;
  • de cancer de la prostate;
  • de cancer du sein;
  • de problèmes au foie;
  • d’apnée du sommeil;
  • de caillots sanguins, ce qui accroît le risque d’accident vasculaire cérébral.

Ce traitement est contre-indiqué en cas de maladie cardiaque non contrôlée, d’hypertension non contrôlée, de trouble de la prostate ou d’un taux élevé d’hémoglobine.

Par précaution, des tests de dépistage du cancer de la prostate sont pratiqués avant de commencer l’hormonothérapie, puis sur une base régulière par la suite.

Modes d’administration de la testostérone

  • Le gel transdermique. Le gel (Androgel®, concentré à 2 % et Testim®, concentré à 1 %) est le produit le plus souvent choisi, car il s’utilise assez facilement tout en procurant un taux de testostérone plus stable que les comprimés et les injections. Il est appliqué quotidiennement sur le bas-ventre, le haut des bras ou les épaules, sur une peau propre et sèche pour une absorption maximale (après la douche du matin, par exemple). On doit ensuite attendre de 5 à 6 heures avant de mouiller la peau, le temps que le médicament soit absorbé. Attention, la médication peut cependant être transmise au partenaire par contact de la peau;
  • Les timbres transdermiques. Les timbres permettent aussi une très bonne absorption du médicament. Par contre, ils causent une irritation de la peau pour la moitié des gens qui en font l’essai, ce qui explique qu’ils soient moins utilisés que le gel14. Un timbre doit être appliqué 1 fois par jour sur le tronc, le ventre ou les cuisses, chaque soir, en variant les sites d’une fois à l’autre (Androderm®, 4,8 mg par jour);
  • Les comprimés (gélules). Les comprimés sont plus rarement employés car ils sont moins pratiques à utiliser : ils doivent être pris quelques fois par jour. De plus, ils ont le défaut de procurer un taux variable de testostérone. À titre d’exemple, mentionnons l’undécanoate de testostérone (Andriol®, 120 mg à 160 mg par jour). Certaines formes de testostérone en comprimés présentent un risque de toxicité au foie;
  • Les injections intramusculaires. Il s’agit du premier mode d’administration à être entré sur le marché. Il demeure le moins coûteux, mais nécessite de se déplacer chez le médecin ou dans une clinique pour recevoir l’injection. Par exemple, le cypionate (Depo-Testostérone®, 250 mg la dose) et l’enanthate de testostérone (Delatestryl®, 250 mg la dose) doivent être injectés aux 3 semaines. Certaines personnes peuvent maintenant procéder aux injections par elles-mêmes.

Un traitement approuvé, mais controversé

Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis approuvent plusieurs produits à la testostérone pour soulager les symptômes causés par une insuffisance en testostérone chez des hommes d’âge mûr. Mentionnons que la testostérone est efficace et sécuritaire pour traiter l’hypogonadisme, un traitement employé depuis des dizaines d’années chez les jeunes hommes.

Cependant, des scientifiques, des autorités en santé publique ainsi que des regroupements de médecins rappellent que l’on détient peu de preuves quant à l’efficacité et à la sécurité du traitement à la testostérone pour soulager les symptômes d’hypogonadisme chez les hommes d’âge mûr, lorsque les taux de testostérone ne sont pas franchement abaissés3-7,11,13. Le National Institute of Aging4,15 des États-Unis, une division des National Institutes of Health (NIH), et l’International Society for the Study of the Aging Male3, ont émis des rapports soulignant ce fait.

Cela dit, puisqu’en pratique la testostérone est employée pour soulager les symptômes de l’andropause, ces mêmes organismes se sont entendus sur des lignes directives préliminaires auxquelles les médecins se réfèrent.

 

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

Bibliographie

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Notes

1. Identification of late-onset hypogonadism in middle-aged and elderly men. Wu FC, Tajar A, et al; EMAS Group. N Engl J Med. 2010 Jul 8;363(2):123-35.
2. BBC News. Male menopause is just laziness. 17 juillet 2003.
3. Morales A, Lunenfeld B; International Society for the Study of the Aging Male. Investigation, treatment and monitoring of late-onset hypogonadism in males. Official recommendations of ISSAM. International Society for the Study of the Aging Male. Aging Male. 2002 Jun;5(2):74-86. Résumé non disponible.
4. National Institute on Aging. Publications, Men’s Health - Pills, Patches, and Shots : Can Hormones Prevent Aging?, NIA. [Consulté le 9 mai 2011]. www.niapublications.org
6. Practice Committee of the American Society for Reproductive Medicine. Treatment of androgen deficiency in the aging maleFertil Steril. 2006 Nov;86(5 Suppl):S236-40. Review.
7. National Academy of Sciences. Topics, Aging - Testosterone and Aging : Clinical Research Directions, Institute of Medicine. [Consulté le 9 mai 2011]. www.iom.edu
8. Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions, Men’s Health - Testosterone therapy : the answer for aging male?, MayoClinic.com. [Consulté le 6 mai 2011]. www.mayoclinic.com
9. Couillard C, Gagnon J, et alContribution of body fatness and adipose tissue distribution to the age variation in plasma steroid hormone concentrations in men: the HERITAGE Family StudyJ Clin Endocrinol Metab. 2000 Mar;85(3):1026-31.
10. Weight gain can speed testosterone decline, Reuters, 14 mars 2007.
11. Male late-onset hypogonadism: pathogenesis, diagnosis and treatment. Huhtaniemi I, Forti G. Nat Rev Urol. 2011 Apr 19.
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13. Testosterone and the aging male: to treat or not to treat? Bain J. Maturitas. 2010 May;66(1):16-22. Epub 2010 Feb 13. Review.
14. Méthot D. Traitements de l’andropause: La revue et l’appréciation de la Dre Marie-Thérèse Gagnon, L’actualité médicale, 8 novembre 2010.
15. National Institutes of Health. Publications – Can we prevent aging?, NIA. [Consulté le 9 mai 2011]. www.nia.nih.gov