Le diabète de type 2 (Glucor 100 mg by Bayer)

Le diabète de type 2 (Glucor 100 mg by Bayer)

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Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes avançant en âge, et touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids.

Chez un individu sain, le contrôle de la glycémie se fait par l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. L’insuline permet l’entrée du sucre dans les cellules pour qu’il soit utilisé comme carburant, particulièrement dans les muscles et le foie. Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l’organisme devient incapable de réguler la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang. C’est alors que la glycémie s’élève (on parle d’hyperglycémie). À long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé, en particulier des problèmes cardiovasculaires.

Cette maladie chronique demande un traitement individualisé et une surveillance étroite par la personne atteinte et l’équipe médicale. Les saines habitudes de vie sont à la base du traitement. Si ces habitudes ne suffisent pas à faire baisser la glycémie, des médicaments peuvent être utilisés.

On distingue 2 formes principales de diabète, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, tous deux caractérisés par une hyperglycémie chronique.

Le diabète de type 1 survient chez les personnes jeunes et apparaît souvent dans l’enfance. Il est causé par une destruction auto-immune du pancréas qui ne produit plus d’insuline. La cause est mal connue et il n’y a pas de prévention possible actuellement. Les gens atteints sont donc dépendants de l’insuline qui doit être administrée par injection.

Quant au diabète de type 2, qui représente 90 % des cas de diabète, il survient plus tard dans la vie. Il est principalement dû à un état de résistance à l’insuline et est associé ausurpoids.

Une maladie en forte progression

Le nombre de personnes atteintes de diabète de type 2 est en progression constante et on attribue cette tendance au mode de vie « occidental », qui est associé à la sédentarité et à l’obésité, ainsi qu’au vieillissement de la population. Sur le plan mondial, la Fédération internationale du diabète prévoit que le nombre de diabétiques pourrait passer de 285 millions en 2010 à 438 millions en 2030.

Au Canada, en 2009, 6 % des gens âgés de plus de 12 ans ont déclaré être diabétiques. Ce taux augmente avec l’âge pour atteindre près de 18 % chez les 65 ans et plus. Au total, plus de 9 millions de Canadiens sont atteints de diabète ou de prédiabète, dont 650 000 Québécois. De plus, de nombreux cas de diabète sont inconnus car ils ne sont pas dépistés.

Le diabète de type 2 se manifeste généralement après l’âge de 40 ans, mais atteint aujourd’hui de plus en plus d’enfants et d’adolescents, à cause de l’obésité qui touche de plus en plus de jeunes.

Causes

Le diabète résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux, ainsi que de facteurs liés au mode de vie. En général, chaque personne porte un bagage héréditaire qui la prédispose à souffrir de diabète ou au contraire la protège. Les chercheurs connaissent aujourd’hui plusieurs gènes qui rendent un individu à risque de développer un diabète de type 2. Chez les personnes génétiquement prédisposées à la maladie, c’est généralement le surpoids et particulièrement l’accumulation de gras dans les organes de l’abdomen qui entraînent une résistance à l’insuline, le premier pas vers le diabète de type 2.

Initialement, pour compenser la résistance à l’insuline, le pancréas se met à produire davantage d’insuline. Cependant, avec le temps, le pancréas s’épuise et la sécrétion d’insuline diminue. Il y a donc un manque relatif d’insuline et la glycémie reste alors élevée de façon continue.

Le diabète de type 2 est donc le résultat de 2 phénomènes : d’abord une résistance à l’insuline, ensuite l’épuisement du pancréas.

Diagnostic

Comme le diabète de type 2 s'accompagne rarement de symptômes à ses débuts, on le découvre souvent de façon fortuite au cours d’un examen médical de routine.

Des tests de glycémie permettent de le détecter : un test de glycémie à jeun ou au hasard et, parfois, un test d’hyperglycémie provoquée. Ce dernier test consiste en une lecture de la glycémie 2 heures après avoir ingéré un jus sucré contenant 75 g de glucose. Souvent, la glycémie à jeun s’élève progressivement au fil des années et passe d’un taux normal à un état intermédiaire de prédiabète, puis au seuil diabétique.

La glycémie peut être mesurée par une prise de sang ou estimée grâce à un lecteur de glycémie(glucomètre), qui permet d’analyser la glycémie sur une goutte de sang prélevée au bout du doigt.

Même si les résultats sont normaux, il est habituellement recommandé de passer ces examens à intervalles réguliers afin de dépister la maladie le plus tôt possible.

Complications possibles

Pour des renseignements sur les complications aiguës (hypoglycémie et hyperglycémie engendrées par l’ajustement du traitement et syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire chez les diabétiques non traités), consultez notre fiche Diabète (vue d’ensemble).

À long terme, plusieurs diabétiques voient leur état de santé s’aggraver en raison de leur maladie, surtout si le diabète n'est pas bien contrôlé et suivi. En effet, une glycémie élevée de façon chronique endommage peu à peu les nerfs et les vaisseaux sanguins, principalement aux yeux et aux reins. Le diabète peut ainsi être à l’origine de maladies cardiovasculaires, d’une perte de visionirréversible, de douleurs en raison d’atteintes des nerfs ou d’insuffisance rénale. Pour plus de renseignements, consultez notre fiche Complications du diabète.

Les symptômes du diabète de type 2

À ses débuts, le diabète de type 2 entraîne peu ou pas de symptômes. Il peut donc passer inaperçu durant plusieurs années. Certaines personnes peuvent toutefois présenter des symptômes causés par l’hyperglycémie, tels que :

  • Une envie fréquente d’uriner, surtout la nuit. Les reins produisent plus d’urine pour tenter d’éliminer le surplus de glucose dans le sang;
  • Une augmentation de la faim et de la soif, avec une sensation de bouche sèche;
  • Une somnolence excessive qui se remarque surtout après les repas;
  • Une vision trouble;
  • Des infections bactériennes ou à champignon plus fréquentes (infections urinaires, vaginites, etc.)

Les personnes à risque et les facteurs de risque du diabète de type 2

Personnes à risque

  •  Les personnes dont un parent du premier degré (mère, père, frère ou soeur) est atteint de diabète de type 2;
  • Les personnes obèses ou ayant un surplus de poids, surtout lorsque la masse adipeuse se concentre dans l’abdomen plutôt que sur les hanches et les cuisses. En effet, le gras logé dans les organes de l’abdomen (surtout le foie) est celui qui nuit le plus à la fonction de l’insuline. Plus de 80 % des diabétiques de type 2 ont un excès de poids;
  • Certaines populations sont plus à risque, notamment les Africains, les Latino-américains, les Asiatiques et les populations autochtones d’Amérique du Nord.

Facteurs de risque

  •  Avoir plus de 40 ans. Le diabète de type 2 touche surtout les adultes, et sa prévalence augmente avec l’âge;
  • Avoir un mode de vie sédentaire et consommer trop de calories;
  • Pour les femmes, avoir souffert de diabète gestationnel ou avoir donné naissance à un bébé pesant plus de 4 kg;

Avoir un syndrome métabolique. En clinique, le médecin évaluera la présence des facteurs suivants (3 suffisent au diagnostic de ce syndrome) :

  • une obésité abdominale, déterminée par la mesure du tour de taille;
  • un taux élevé de triglycérides sanguins;
  • un faible taux de HDL sanguin (« bon » cholestérol);
  • une hypertension artérielle;
  • une glycémie élevée à jeun.

La prévention du diabète de type 2

Mesures de dépistage

La nécessité du dépistage du diabète en l’absence de symptômes sera évaluée avec le médecin.

Plus on détecte tôt la maladie - même avant l’apparition des symptômes - et plus on intervient tôt pour rétablir une glycémie normale, plus le risque de complicationss’amenuise (troubles cardiovasculaires, affections oculaires, rénales ou neurologiques, etc.). On dispose de plus en plus de preuves de l’efficacité d’une intervention précoce.

Voici les recommandations de l’Association canadienne du diabète, auxquelles se réfèrent les médecins39 :

  • L’évaluation du risque de diabète chez les adultes devrait être faite par le médecin lors de l’examenannuel;
  • Un test de glycémie à jeun devrait être entrepris tous les 3 ans chez tous les adultes à partir de 40 ans, symptômes ou pas. Ce dépistage devrait être fait plus précocement ou plus fréquemment lorsque des facteurs de risque ont été trouvés. Un test d’hyperglycémie provoquée peut être entrepris pour analyser plus à fond afin d’établir le diagnostic;
  • Le dépistage de la maladie chez les enfants à haut risque tous les 2 ans est conseillé.

 

Mesures préventives de base

Contrôle du poids, saine alimentation et exercice physique

Le diabète type 2 peut être prévenu par des moyens simples. Une étude, le Diabetes Prevention Program, a démontré que des individus à risque qui pratiquaient 30 minutes par jour d’activité physique et qui avaient réussi à perdre de 5 % à 7 % de leur poids diminuaient de 58 % leur risque de devenir diabétique.

L’embonpoint a pour effet de faire augmenter les besoins en insuline et de surmener le pancréas. C’est par l'indice de masse corporel (IMC) qu'on détermine le poids santé d'une personne. Calculez le vôtre à l’aide de notre test Indice de masse corporelle (IMC) et tour de taille. Il ne s’agit pas de viser un poids santé à tout prix, mais une perte de poids de 5 % à 10 % en 6 mois permet déjà d’obtenir d’importants bénéfices sur la santé.

Une alimentation saine et variée aide à maintenir un poids santé. Elle permet aussi de maintenir une glycémie relativement stable tout au long de la journée, de même qu’une bonne tension artérielle. Pour ce faire, mangez autant que possible 3 repas par jour à des heures régulières, évitez les excès de gras animal et de sucres ajoutés (glucose, fructose, dextrose, etc.) et privilégiez les aliments riches en fibres. Pour un aperçu des principes de base à respecter, voir Comment bien manger?

La pratique régulière d'activité physique contribue également à maintenir un poids santé ou à éliminer les kilos superflus le cas échéant. De plus, le fait d’être actif fait en sorte que l’insuline agit plus efficacement. On recommande d’être actif au minimum 2 h 30 par semaine, en répartissant l’activité physique tout au long de la semaine, en des périodes d’au moins 10 minutes à la fois (marche rapide, nage, jogging, cyclisme, etc.). Il est important d’y aller de façon graduelle et d’augmenter peu à peu la durée et l’intensité de l’activité. L’activité physique en soi permet de diminuer significativement le risque de devenir diabétique. Pour obtenir des conseils sur des façons d’intégrer des activités dans votre quotidien, consultez notre section Être en forme.

Mesures pour prévenir les complications

Il est important que le traitement antidiabétique soit bien ajusté. En contrôlant adéquatement la glycémie, on prévient les complications. Pour s’assurer que le traitement est efficace, l’autosurveillance régulière de la glycémie à l’aide d’un lecteur de glycémie ainsi que lesuivi médical sont essentiels. Votre médecin se servira du taux d’hémoglobine glyquée ou glycosylée (HbA1c) dans le sang (mesuré au moins 2 fois par année), qui reflète la moyenne des glycémies au cours des 3 derniers mois.

Les cibles glycémiques à viser qui reflètent un bon contrôle :

  • une glycémie de 4 mmol/l à 7 mmol/l avant les repas;
  • une glycémie entre 7 et 10 mmol/l 2 heures après le repas;
  • un taux d’hémoglobine glyquée inférieur à 7 %.

Consultez aussi la section Prévention de notre fiche Complications du diabète.

Les traitements médicaux du diabète de type 2

Les diabétiques peuvent espérer mener une vie active, autonome et dynamique sans aucune limitation. Il reste important de respecter certains principes de base, en particulier en ce qui concerne :

  • un régime alimentaire approprié;
  • l’adoption d’un mode de vie actif;
  • la surveillance des glycémies capillaires.

Pour plus de détails concernant le mode de vie à adopter en cas de diabète de type 2, voyez notre fiche Diabète (vue d’ensemble), dans laquelle vous trouverez :

  • un schéma de l'absorption du glucose;
  • une vidéo montrant comment utiliser un lecteur de glycémie;
  • un tableau des valeurs glycémiques optimales pour les adolescents et les adultes diabétiques;
  • un plan d’alimentation (à ce sujet, voir aussi notre fiche Diète spéciale: Diabète).
  • des suggestions d'exercices physiques;
  • des moyens pour gérer le stress.

Pour certains, l'observance assidue de ce mode de vie suffira à contrôler la glycémie tandis que, pour d'autres, il faudra aussi intervenir à l’aide de médicaments. Le but du traitement est de maintenir la concentration de glucose (sucre) dans le sang à l’intérieur des valeurs normales. Les moyens d’y arriver diffèrent d’une personne à l’autre.

Médicamentsdiabete

Aucun traitement ne permet de guérir définitivement le diabète. C’est une maladie chronique et un traitement à vie est nécessaire. L’adoption d’une meilleure alimentation et la pratique régulière d’une activité physique constituent toutefois un véritable mode de traitement, et peuvent aider à éviter le recours aux médicaments. Si ces mesures ne suffisent pas, les médecins peuvent prescrire un ou plusieurs des médicaments antidiabétiques suivants, qui ont tous pour effet de diminuer la glycémie ou d’aider à la contrôler.

  • La metformine (Glucophage® ou Glumetza®) est la pierre angulaire du traitement chez la grande majorité des diabétiques de type 2. Son action permet de diminuer la résistance à l'insuline, ce qui aide l'organisme à utiliser plus efficacement le glucose, sans risque d’hypoglycémie. Elle favorise aussi la perte de poids;
  • Les médicaments augmentant la sécrétion d’insuline (ou insulinosécréteurs) comprennent les sulfonylurées (Diabeta®, Diamicron®, Diabeta®) et les glinides (Starlix®, GlucoNorm®). Ils stimulent directement la production d'insuline par le pancréas par différents mécanismes. Ils sont très efficaces pour contrôler la glycémie, mais avec le risque potentiel de causer des hypoglycémies;
  • Les thiazolidinédiones (ou glitazones), une classe de médicaments qui comprend la rosiglitazone (Avandia®) et la pioglitazone (Actos®), améliorent la glycémie en diminuant la résistance à l’insuline. Ces médicaments sont de moins en moins prescrits au Canada et des mises en garde ont été émises par les organismes de surveillance à cause du risque d’accidents cardiaques et du risque de fracture noté chez certaines populations. À noter que les médicaments à base de rosiglitazone ont été retirés du marché européen fin 2010 en raison de leurs effets cardiovasculaires indésirables;
  • L’acarbose qui est un inhibiteur de l’alpha-glucosidase (GLUCOR®) (de Bayer) a pour effet de diminuer l'absorption des glucides dans l’intestin. Ils doivent être pris au moment d'un repas pour être efficaces et peuvent entraîner des ballonnements et des flatulences causés par les sucres non absorbés;
  • Les incrétino-mimétiques (ou incrétines) sont une nouvelle famille de médicaments dont font partie Januvia® (sitagliptine), Byetta® (exénatide), Onglyza® (saxagliptine) et Victoza® (liraglutide). Ils agissent en augmentant la sécrétion d’insuline après un repas, sans causer d’hypoglycémie. Les médicaments administrés par voie orale (sitagliptine et saxagliptine) ont un effet neutre sur le poids. Le Victoza® est nouvellement apparu sur le marché, il s’administre par injection et est associé à une perte de poids. Toutefois, il n’est pas indiqué en première ligne et ses effets et sa sécurité à long terme sont inconnus.

Les médicaments entraînant la perte de poids comme l’orlistat (Xenical®) peuvent être envisagés chez les personnes diabétiques souffrant d’obésité. Ils sont utiles pour améliorer la glycémie en permettant une perte de poids. Toutefois, leur coût est élevé et ils ne sont pas appropriés pour tous les patients.

Le traitement à l’insuline par injections est une option très valable, bien qu’on y ait recours souvent après un échec aux médicaments oraux. On peut aussi l’administrer de façon transitoire en cas d’hyperglycémie importante, d’infection, d’hospitalisation ou d’intervention chirurgicale, par exemple. En effet, des injections d’insuline peuvent s'imposer lorsque les médicaments ne suffisent plus, car la sécrétion d'insuline diminue avec le temps chez les diabétiques de type 2. On procède généralement à une injection par jour, souvent administrée le soir. Certaines personnes peuvent aussi être traitées par pompe à insuline.

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

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42. Cinnamon supplementation in patients with type 2 diabetes mellitus. Pham AQ, Kourlas H, Pham DQ. Pharmacotherapy. 2007 Apr;27(4):595-9. Review.
43. Cinnamon and health. Gruenwald J, Freder J, Armbruester N. Crit Rev Food Sci Nutr. 2010 Oct;50(9):822-34. Review.
44. Complementary and alternative medicine for the treatment of type 2 diabetes. Nahas R, Moher M.Can Fam Physician. 2009 Jun;55(6):591-6. Review.

 

 


GLUCOR 100 mg

Présentation


 

 

 

        GLUCOR 50 et 100 mg (Boites de 30 comprimés)

 

 

 

 

Composition


Classe thérapeutique Métabolisme et nutrition
Principes actifs Acarbose
Excipients Amidon de maïs,  Cellulose microcristalline (E460),  Silice (E551),  Magnésium stéarate (E572)
Statut Médicament soumis à prescription médicale

Posologie


La posologie initiale recommandée est de 1 comprimé à 50 mg 3 fois par jour.

En fonction de l'effet observé sur les paramètres glycémiques, la posologie pourra être portée à 100 mg 3 fois par jour (utiliser GLUCOR 100 mg, comprimé sécable).

Dans quelques rares cas, la dose pourra être augmentée jusqu'à 200 mg, 3 fois par jour.

Les comprimés de GLUCOR doivent être avalés avec un peu d'eau au début des repas ou croqués avec les premières bouchées.

Contre-indications


- Hypersensibilité au principe actif.

Grossesse

Risque lié au diabète

Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.

Risque lié à l'acarbose

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'acarbose lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Conduite à tenir

La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.

Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.

Dans ce dernier cas, il est recommandé d'arrêter le traitement par GLUCOR et de prendre le relais par l'insuline dès l'instant qu'une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.

Allaitement

Après l'administration d'acarbose radiomarqué chez la rate allaitante, une faible quantité a été détectée dans le lait. A ce jour, il n'existe pas de données similaires chez l'homme.

Cependant, le risque d'effets de GLUCOR sur l'enfant allaité ne pouvant être exclu, ce médicament n'est pas recommandé en cas d'allaitement.

Notice


1. QU'EST-CE QUE GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique

Qu'est-ce que GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ?

GLUCOR est un antidiabétique. Il retarde la digestion et l'absorption des sucres par l'intestin. Son action retarde le passage du sucre dans le sang diminuant ainsi l'élévation du taux de sucre dans le sang qui survient après un repas.

Indications thérapeutiques

Dans quels cas est-il utilisé ?

Ce médicament est utilisé pour traiter une certaine forme de diabète appelée ''diabète de type 2'' (ou diabète non insulino-dépendant), en complément du régime alimentaire.

Il est réservé aux adultes. L'efficacité et la tolérance de GLUCOR n'ont pas été établies chez l'enfant de moins de 18 ans.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ?

Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament

Sans objet.

Contre-indications

Ne prenez jamais GLUCOR 100 mg, comprimé sécable:

·Si vous êtes allergique (hypersensible) à la substance active (l'acarbose) ou à l'un des composants de GLUCOR. Vous trouverez la liste des composants à la rubrique 6.

·Si vous souffrez d'une maladie grave des reins (insuffisance rénale sévère).

·Si vous souffrez d'une maladie grave du foie (insuffisance hépatique sévère).

·Si vous souffrez de problèmes digestifs majeurs (notamment maladies chroniques associant des troubles de la digestion et de l'absorption, maladies inflammatoires de l'intestin, hernie intestinale majeure, obstruction intestinale partielle ou prédisposition à une obstruction intestinale (arrêt des matières et des gaz au niveau de l'intestin), ulcération du côlon).

Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales

Faites attention avec GLUCOR 100 mg, comprimé sécable:

·Suivez rigoureusement le régime alimentaire prescrit par votre médecin.

·Prévenez votre médecin si vous avez été opéré de l'abdomen.

·Si vous avez des troubles digestifs, parlez-en à votre médecin (voir également la rubrique 4).

·Durant le traitement, votre médecin pourra vous demander de faire des analyses de sang afin de vérifier le fonctionnement de votre foie et notamment si vous souffrez déjà d'une maladie du foie (insuffisance hépatique).

Si votre taux de sucre dans le sang devient trop bas

GLUCOR retarde la digestion et l'absorption des sucres ce qui peut conduire à une hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang). Si vous ressentez l'un de ces signes: faiblesse, sueurs, fringale, tremblements, somnolence, vertige, maux de tête, troubles de la vue, prenez une boisson sucrée contenant du glucose ou à défaut plusieurs morceaux de sucre.

Interactions avec d'autres médicaments

Prise d'autres médicaments

Si vous prenez un autre traitement antidiabétique en même temps que GLUCOR, votre taux de sucre dans le sang après le repas pourrait être diminué de façon plus importante. Une adaptation de la posologie du traitement associé peut être nécessaire.

En cas d'hypoglycémie sévère, veuillez vous reporter au paragraphe «Si votre taux de sucre devient trop bas».

Si vous prenez de la digoxine (médicament utilisé pour traiter une maladie du cœur (insuffisance cardiaque)) en même temps que GLUCOR, la mise à disposition du médicament dans votre organisme peut être modifiée et une adaptation de la posologie de la digoxine peut être nécessaire.

L'administration simultanée de la colestyramine (médicament utilisé pour traiter un taux élevé de cholestérol dans le sang), d'absorbants intestinaux (médicaments utilisés pour traiter les diarrhées et les ballonnements) ou de médicaments à base d'enzymes digestives (utilisés pour faciliter la digestion) doit être évitée (modification possible de l'activité de GLUCOR).

Si vous prenez de la néomycine orale en même temps que GLUCOR, votre taux de sucre dans le sang après le repas pourrait être diminué de façon plus importante et la fréquence ou la sévérité des troubles digestifs pourrait augmenter.

Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

Interactions avec les aliments et les boissons

Sans objet.

Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives

Sans objet.

Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement

Grossesse

Durant une grossesse, un diabète doit nécessairement être traité par de l'insuline.

Il est recommandé d'arrêter GLUCOR si vous êtes enceinte.

Si vous découvrez que vous êtes enceinte alors que vous preniez ce médicament, vous devez prévenir votre médecin. Celui-ci décidera d'interrompre ce traitement et de le remplacer par un traitement adapté à la grossesse.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Allaitement

Ce médicament n'est pas recommandé si vous allaitez votre enfant.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Sportifs

Sans objet.

Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines

Sans objet.

Liste des excipients à effet notoire

Sans objet.

3. COMMENT PRENDRE GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ?

Instructions pour un bon usage

Sans objet.

Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement

Posologie

En début de traitement, la dose habituelle est de 50 mg 3 fois par jour. Dans ce cas, il est recommandé d'utiliser GLUCOR 50 mg comprimé.

Ensuite et selon l'effet de ce médicament sur votre taux de sucre, votre médecin pourra adapter la dose.

·En moyenne, la dose est de 300 mg par jour:

osoit 1 comprimé de GLUCOR 100 mg 3 fois par jour,

oou 2 comprimés de GLUCOR 50 mg 3 fois par jour.

·Dans quelques rares cas, votre médecin pourra décider d'augmenter la dose jusqu'à 600 mg par jour à répartir en 3 prises (soit au total 6 comprimés de GLUCOR 100 mg par jour).

Mode d'administration

Ce médicament est utilisé par voie orale.

Les comprimés sont sécables. Cela signifie que vous pouvez les casser en deux parts égales si nécessaire.

Fréquence d'administration

Les comprimés doivent être avalés avec un peu d'eau au début des repas ou croqués avec les premières bouchées.

Durée du traitement

Prenez GLUCOR aussi longtemps que votre médecin vous l'a prescrit de manière à pouvoir maintenir le contrôle de votre taux de sucre dans le sang.

Symptômes et instructions en cas de surdosage

Si vous avez pris plus de GLUCOR 100 mg, comprimé sécable que vous n'auriez dû:

Des troubles digestifs (et notamment des diarrhées) peuvent apparaître si vous venez de vous alimenter (sinon le surdosage n'est pas susceptible de provoquer des problèmes digestifs).

Vous devez contacter votre médecin afin qu'il mette en place un traitement adapté à ces troubles. Evitez l'absorption de boissons et/ou d'aliments sucrés pendant les 4 à 6 heures suivant le surdosage.

Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses

Si vous oubliez de prendre GLUCOR 100 mg, comprimé sécable:

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Risque de syndrome de sevrage

Sans objet.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Description des effets indésirables

Comme tous les médicaments, GLUCOR 100 mg, comprimé sécable est susceptible d’avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet.

 

Effets indésirables digestifs

·Les effets digestifs suivants s'améliorent généralement avec le temps:

oeffet très fréquent (chez plus de 10 personnes sur 100): Gaz (flatulences),

oeffets fréquents (chez 1 à 10 personnes sur 100): diarrhées, douleurs au ventre,

oeffets peu fréquents (chez 1 à 10 personnes sur 1000): nausées, vomissements, digestion difficile (dyspepsie).

Pour éviter ou diminuer ces effets:

·Votre médecin augmentera progressivement la dose jusqu'à la dose souhaitée.

·Vous devez bien suivre le régime alimentaire que votre médecin vous a prescrit (régime pauvre en sucre).

Si ces effets persistent, votre médecin pourra décider de diminuer temporairement ou définitivement la dose.

·Des effets sur l'intestin tels que des subocclusions ou des occlusions (arrêt des matières et des gaz au niveau de l'intestin). Cet effet nécessite l'arrêt du traitement.

·Une maladie des intestins appelée pneumatose kystique intestinale.

 

 

Effets indésirables hépatiques

 

Des réactions hépatiques réversibles à l’arrêt du traitement peuvent également survenir :

·peu fréquemment (chez 1 à 10 personnes sur 1000) : une augmentation des enzymes du foie (visibles lors d’une prise de sang),

·rarement (chez 1 à 10 personnes sur 10 000) : une jaunisse (reconnaissable par des tâches sur la peau et un fond de l’œil jaune).

Depuis la commercialisation, des troubles du foie, un dysfonctionnement du foie et des lésions du foie ont été rapportés.

Des cas d’hépatites fulminantes avec issue fatale ont été également rapportées en particulier au Japon.

 

 

 

Effets indésirables cutanés

 

·Des effets sur la peau tels que des éruptions, des rougeurs et des plaques rouges qui démangent (urticaire), ou l’apparition de pustules (pustulose exanthématique aigue généralisée).

 

Autres effets indésirables

· diminution du nombre de vos plaquettes dans le sang (thrombocytopénie)

· rarement (chez 1 à 10 personnes sur 10 000) : gonflement (œdème)

 

 

Déclaration des effets indésirables

 

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

 

5. COMMENT CONSERVER GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ?

Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

Date de péremption

Ne pas utiliser GLUCOR après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

Conditions de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C, dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration

N'utilisez pas GLUCOR si vous constatez des signes visibles de détérioration.

Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

Liste complète des substances actives et des excipients

Que contient GLUCOR 100 mg, comprimé sécable ?

La substance active est: l'acarbose 100 mg pour un comprimé de 270 mg.

Les autres composants sont: l'amidon de maïs, la cellulose microcristalline, la silice colloïdale anhydre et le stéarate de magnésium